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Mis à jour: 15 juillet 2025
Il se sentait devenir fou. C'était en lui une horrible lutte. Devant ses yeux passaient des lueurs sanglantes: il lui semblait entendre la Brûleuse qui râlait: Dioulou! venge-moi!... Oui, elle avait ordonné!... il lui fallait obéir. Après tout, Biscarre était infâme.... Où est Biscarre? demanda le juge.
»En foi de quoi, j'ai rédigé le présent procès-verbal pour servir ce que de droit...» Le greffier s'arrêta. Il y eut un long silence. La tête de Dioulou était tombée sur sa poitrine, d'où s'échappait un grondement sourd.
Dioulou s'était assoupi. Il n'entendit même pas le bruit de la porte tournant sur ses gonds. Dans ce moment de repos, de sédation complète de l'être tout entier, le visage du forçat avait repris son calme. Sa respiration était régulière, et une coloration légère avait remplacé la pâleur qui d'ordinaire blanchissait ses traits. Vous me dites, reprit sir James, que c'est un grand criminel....
Communication coupée! oui, mais coupée aussi toute retraite... Dioulou était acculé
Combat terrible!... et quand Dioulou s'était senti faiblir, quand il avait compris que, peut-être, il allait trahir le compagnon de toute sa vie, le maître dont il était l'esclave, alors il avait arraché l'appareil qui couvrait ses blessures, un flot de sang s'était échappé de leurs lèvres béantes... l'homme était tombé....
Le gendarme déposa sur le bureau l'ordre d'instruction et se remit au port d'armes. C'est bien, fit le juge sans regarder. Gendarme, vous pouvez vous retirer. Dioulou resta seul, debout.... Asseyez-vous, dit encore le juge qui feuilletait toujours ses papiers. Dioulou obéit. Il se passa ainsi quelques minutes. Dioulou ne pensait plus: il était saisi par l'engrenage terrible de la justice.
Dioulou obéissait aux ordres du maître, Dioulou faisait le guet, la courte échelle, il enfonçait les portes, escaladait les murs, prêtait
Alors, accablé par le désespoir, épuisé, meurtri, Dioulou avait baissé la tête et c'était, en quelque sorte, une masse insensible et inerte que les agents avaient jetée dans le fourgon, que deux chevaux vigoureux entraînèrent au grand trot vers la Préfecture de police. Truard, Bibet et Maloigne s'étaient échappés. Ce n'était pour la police qu'un succès relatif.
Un matin, des hommes entourèrent son lit: le chirurgien était présent. Cet homme peut-il supporter un interrogatoire? demanda l'un d'eux. Un observateur attentif aurait pu surprendre sur le visage de Dioulou une contraction rapide. Le chirurgien lui prit le bras, consulta le pouls, puis plaçant son oreille sur la poitrine, écouta longuement le bruit de la respiration.
Vois-tu, Dioulou, tu m'as donné une gastrique, que quelquefois j'en crie. Oui, mais toi! tu es une faible créature. La Brûleuse rit, ce qui lui donna l'occasion de montrer le plus horrible chevauchement de dents jaunâtres ou noires s'esbattant entre ses mâchoires.
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