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Mis à jour: 11 juin 2025
Chacun parlait ainsi et animait le courage de ses compagnons, et ils combattaient, et le retentissement de l'airain montait dans l'Ouranos, par les airs stériles. Et les chevaux de l'Aiakide pleuraient, hors de la mêlée, parce qu'ils avaient perdu leur conducteur couché sur la poussière par le tueur d'hommes Hektôr. Et, vainement, Automédôn, le fils du brave Diorès, les excitait du fouet ou leur adressait de flatteuses paroles, ils ne voulaient point aller vers le large Hellespontos, ni vers la mêlée des Akhaiens; et, de même qu'une colonne qui reste debout sur la tombe d'un homme ou d'une femme, ils restaient immobiles devant le beau char, la tête courbée vers la terre. Et de chaudes larmes tombaient de leurs paupières, car ils regrettaient leur conducteur; et leurs crinières florissantes pendaient, souillées, des deux côtés du joug. Et le Kroniôn fut saisi de compassion en les voyant, et, secouant la tête, il dit dans son esprit: Ah! malheureux! pourquoi vous avons-nous donnés au roi Pèleus qui est mortel, vous qui ne connaîtrez point la vieillesse et qui êtes immortels?
Et le fils de Diorès, Automédôn, lui répondit: Alkimédôn, nul des Akhaiens ne pourrait dompter les chevaux immortels, si ce n'est toi. Patroklos, vivant, seul le pouvait, étant semblable aux dieux par sa prudence. Maintenant, la mort et la moire l'ont saisi. Prends le fouet et les rênes splendides, et je descendrai pour combattre.
Et la Moire saisit Diôrès Amarynkéide, et il fut frappé
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