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Mis à jour: 26 juin 2025


Depuis longtemps plusieurs accusations avaient été insinuées contre deux des chefs de l'Amba, Ras Bisawur, et Bitwaddad Damash. Sa Majesté désirait faire une enquête; elle écouta tranquillement les accusateurs, et ayant également entendu la défense, elle demanda l'opinion des chefs présents. Ils lui conseillèrent d'oublier les accusations en vertu des bons services antérieurs rendus par les accusés; ajoutant que toutefois on ne pourrait désormais avoir confiance eu eux pour rien. Pas un chef n'avait déserté auparavant, et un tel fait, disaient-ils, ne peut du reste se produire qu'autant qu'il y a quelqu'un dans la garnison qui favorise la fuite. De plus si l'ennemi se présentait devant l'Amba pendant l'une des absences de l'empereur, il est probable que ces chefs iraient combattre l'ennemi au lieu de défendre la place. L'empereur accepta cette décision et déclara qu'il enverrait une nouvelle garnison, et que la garnison actuelle partirait le même jour pour le camp. Mais comme les provisions de grain pouvaient être un fardeau pour eux, on les laisserait; il donnerait également l'ordre aux écrivains de faire un récit détaillé de tout ce qu'ils avaient délibéré, et pour que la chose se fit ainsi qu'il l'avait décidé, il les payerait en argent et garderait le grain. Il fit aussi venir les deux prêtres condamnés la veille, les fit mettre en liberté, et leur dit qu'il les pardonnait, mais qu'ils devaient quitter le pays immédiatement. Avant de partir Théodoros envoya dire

Plus tard Damash prétendit avoir été blessé, et nous ne le vîmes pas de longtemps, ce dont nous fûmes fort aises; mais ses amis nous apprirent qu'il souffrait tout au plus de quelques écorchures gagnées dans sa retraite un peu trop précipitée.

La nuit précédente un Galla renégat avait conduit directement Damash et ses hommes, au village du chef, dans la compagnie duquel on avait vu les fugitifs dans la matinée. Ils pensaient bien que c'était sous son toit hospitalier que ceux que l'on recherchait passeraient la nuit. D'abord tout marcha selon leurs désirs. Ils atteignirent le village en question une heure avant l'aurore, ils entourèrent aussitôt la maison du chef, tandis qu'un petit corps de troupes était envoyé pour fouiller et piller le village. Un terrible massacre eut lieu; surpris dans leur sommeil les hommes furent tués avant d'être avertis de la présence de l'ennemi. Quelques femmes et quelques enfants seulement furent épargnés par ceux de ces assassins nocturnes qui étaient moins altérés de sang. Avant de s'établir pour y séjourner, Meshisha et Comfou, pensant bien que peut-être une tentative serait faite pour les capturer, avertirent le chef d'être sur ses gardes, et lui proposèrent d'aller dormir tous ensemble dans une petite hutte délabrée,

Damash rassembla ses hommes et ses prisonniers, et il marqua son passage par le pillage, se glorifiant déj

Plusieurs chefs inférieurs et quelques soldats avaient suivi l'exemple de Damash, environ vingt-cinq mousquets ne purent être retrouvés, et le nombre des lances et des boucliers qui avaient disparu était encore plus grand.

Damash cependant n'était pas venu pour se battre, mais pour tuer; il n'était brave que lorsqu’il avait des prisonniers

Le ras se trouvait alors dans une plus triste position qu'auparavant; mais il n'y était pas seul. Damash avait abandonné ses hommes, il avait pris la fuite, il avait perdu son fusil, ses pistolets, le cheval que l'empereur lui avait donné, ou plutôt prêté.

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