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Mis à jour: 23 juin 2025
La princesse de Conti étoit fille du duc de Guise, que Henri III fit tuer aux Etats de Blois; mais avant que de parler de ses galanteries, je dirai quelque chose de celles de sa bisaïeule et de sa mère. Madame de Guise , mère de François, duc de Guise, tué au siége d'Orléans, étant amoureuse d'un seigneur de la cour, pour jouir de ses amours et éviter les mauvais bruits, le faisoit conduire la nuit, dans sa chambre, les yeux bandés, et on le ramenoit de même. Un de ses amis lui conseilla de couper de la frange du lit, et d'aller après chez toutes les dames, pour voir s'il trouveroit de la frange semblable. Il découvrit ainsi qui étoit la dame, et au premier rendez-vous, il le lui fit connoître; mais cette impertinente curiosité rompit leur commerce. M. d'Urfé a mis cette histoire dans l'Astrée sous le nom d'Alcippe , père de Céladon, c'est-
M. d'Urfé et M. de Fénelon s'occupaient surtout des missions. M. de Belmont était
C'était le commandant d'un bâtiment du 50 canons, nommé le Français, qui avait été désigné pour venir assister M. d'Iberville dans sa prise de possession des rives du golfe du Mexique. Il était le neveu de M. de Tourville et le parent de M. d'Urfé, prêtre de Saint-Sulpice
Veut-elle nous décrire par exemple les horreurs d'un siège, elle dira comme au temps de d'Urfé ou de Mme Durand: «Les cornemuses devinrent muettes; on n'entendit plus que le bruit des armes et des trompettes belliqueuses. Les jeunes filles redoutaient de rencontrer ces militaires épars dans les champs trop souvent dévastés par eux! mais, émues et curieuses, elles se cachaient pour les voir, et elles admiraient en secret leur bonne mine, l'assurance et la fierté de leur maintien. Elles les comparaient aux villageois, et plus d'un pâtre eut
Après d'Urfé et ses imitateurs, après les Ariane, les Cléopâtre, les Pharamond, les Polixandre, tous ces ouvrages enfin où le héros soupirant neuf volumes, était bien heureux de se marier au dixième; après, dis-je, tout ce fatras inintelligible aujourd'hui, parut madame de Lafayette qui, quoique séduite par le langoureux ton qu'elle trouva établi dans ceux qui la précédaient, abrègea néanmoins beaucoup, et en devenant plus concise, elle se rendit plus intéressante. On a dit, parce qu'elle était femme, (comme si ce sexe, naturellement plus délicat, plus fait pour écrire le roman, ne pouvait en ce genre, prétendre
Monsieur, lui dit un soir Adamas, il faut que je vous régale d'une histoire que M. d'Urfé eût mise en roman, car elle n'est point vilaine. Voyons ton histoire, mon ami! dit le marquis en mettant son mortier de dentelle sur son crâne chauve. Il s'agit, monsieur, de votre vertueux druide et de la belle Morisque. Adamas, vous devenez pasquin et satirique, mon bonhomme.
Durant les dernières années de Louis XIII et la minorité de Louis XIV, on peut dire qu'en fait de romans le goût public se partageait, bien que très inégalement, entre deux genres de productions très différentes. Au commencement du siècle, d'Urfé, par son Astrée, avait mis
J'ai trop couru de belle en belle, et, bien que je n'aie guère rencontré M. d'Urfé, je gagerais qu'entendant parler de moi en quelque lieu, il m'a voulu peindre sous les traits du berger Hylas. Et quand cela serait, monsieur? Ce berger est un fort aimable homme, infiniment spirituel, et le plus divertissant, selon moi, de tous les héros du livre.
C'est bon, c'est bon, Adamas! parle-moi d'autre chose. Récite-moi quelque poésie en faisant ma barbe, car je me sens triste, et je dirais volontiers comme M. d'Urfé, parlant d'Astrée, que «le rengrégement de mes ennuis trouble le repos de mon estomac et le respirer de ma vie.»
[Note 146: Ce respect persistant pour l'Astrée, long-temps après son apparition, même de la part des auteurs comiques et satiriques qui professent peu de goût pour les romans héroïques et pastoraux, est une chose remarquable. Sorel lui-même, dans son Berger extravagant, qui est pourtant dirigé en particulier contre le livre de d'Urfé, en attaquant tous les autres sans distinction, conserve toujours certains égards pour cet ouvrage, et il prend soin, dans ses Remarques (sur le 1er liv., sur le 2e liv., etc.), d'atténuer les railleries qu'il en a faites dans le cours de son roman, comme s'il étoit effrayé de son audace. Du reste, dans sa Bibl. franç., il le comble de louanges, et le traite d'ouvrage très exquis. Tristan, dans le Page disgracié, sorte d'autobiographie romanesque, qui se rapproche souvent du roman familier et comique, professe une grande admiration pour l'Astrée (1er vol., p. 232). Furetière est plus sévère quand il en parle dans son Roman bourgeois, où il va jusqu'
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