United States or Grenada ? Vote for the TOP Country of the Week !


Un quatrième vaisseau de la flotte combinée était demeuré en arrière, c'était le Formidable, vaisseau amiral de Linois, qui s'était couvert de gloire au combat d'Algésiras, mais qui se ressentait des coups reçus dans cette journée. Privé d'une partie de sa voilure, marchant lentement, voisin d'ailleurs des deux vaisseaux embrasés, et redoutant les funestes méprises de la nuit, il s'était tenu en arrière, ne croyant pouvoir être utile

"Don Philippe, par la grâce de Dieu, roi de Castille, de Léon, d'Aragon, des Deux-Siciles, de Jérusalem, de Navarre, de Grenade, de Tolède, de Valence, de Galice, de Maïorque, de Séville, de Sardaigne, de Cordoue, de Cadix, de Murcie, de Jaën, des Algarves, d'Algésiras, de Gibraltar, des îles Canaries, des Indes orientales et occidentales, îles et terres fermes de l'Océan, archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne, de Brabant et de Milan, comte d'Habsbourg, de Flandre, du Tyrol et de Barcelone, seigneur de la Biscaye et de Molina, etc.

Le soir du jour dont nous venons de parler, les différents personnages qui habitaient la petite maison d'Algésiras étaient réunis dans une vaste salle du rez-de-chaussée. Marcof venait d'entrer en tenant

Ce petit port d'Algésiras, dont on n'avait plus guère entendu parler depuis la victoire fameuse qu'y remporta, le 6 juillet 1801, l'amiral Linois sur l'amiral anglais Saumurez, est tout

Tel fut ce combat d'Algésiras, trois vaisseaux français combattirent contre six anglais, en détruisirent deux, et sur les deux en gardèrent un prisonnier. Les Français étaient remplis de joie, quoiqu'ils eussent essuyé des pertes sensibles. Le capitaine Lalonde, du Formidable, était tué; Moncousu, capitaine de l'Indomptable, était mort glorieusement.

Quelque glorieuse que fût cette action, tout n'était pas fini. Il fallait, dans l'état de délabrement se trouvaient nos vaisseaux, se tirer du mouillage d'Algésiras. L'amiral Saumarez, furieux, jurant de se venger dès que Linois quitterait son asile pour se rendre

Les combats d'Algésiras et de Cadix, qui étaient faits pour rendre confiance

Le 12 au matin, l'escadre combinée appareilla, par un vent d'est-nord-est, qui la poussa hors de la baie d'Algésiras, dans le détroit. Elle marchait en ordre de bataille, les deux plus gros vaisseaux espagnols, le San-Carlos et le Saint-Herménégilde, qui étaient de 112 canons, formant l'arrière-garde. Les deux amiraux étaient, suivant l'usage de la marine espagnole, montés sur une frégate. C'était la Sabine. Vers la chute du jour, les vents tombèrent. On ne voulut pas rentrer au mouillage d'Algésiras, parce que cette position était dangereuse

L'amiral Linois, de son côté, avait reçu des autorités espagnoles avis du danger qui le menaçait, et il eut recours aux seules précautions que la nature des lieux lui permît de prendre. La côte d'Algésiras, dans la baie de ce nom, située, comme nous venons de le dire, vis-

Le 6 juillet 1801 (17 messidor an IX), vers sept heures du matin, le contre-amiral Saumarez, venant de Cadix par un vent d'ouest-nord-ouest, s'achemina vers la baie d'Algésiras, doubla le cap Carnero, entra dans la baie, et se porta vers la ligne d'embossage des Français. Le vent, qui n'était pas favorable