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En tête, cheminent des gens en robes de brocart, portant, au bout de hampes, des croix d'argent et des soleils d'or; puis, viennent les prêtres, les chanteurs de cette funèbre marche. Et enfin, le vieil archimandrite s'avance et passe, le visage découvert, livide, couché sur des fleurs; il traverse le lit du Cédron et, emporté les pieds en avant, plus hauts que la tête, il commence de s'élever sur la montagne sacrée il va dormir. Auprès de nous, qui le regardons, arrêtés contre les antiques portes de fer, des Musulmans sont agenouillés, tournant dédaigneusement le dos au cortège et priant Madame Marie, avant de descendre dans son tombeau; ils portent le turban vert des pèlerins qui reviennent de la Mecque; leurs groupes et leurs prières, tout cela est du plus pur Islam, bizarrement mêlé

L'une, la porte Dorée, qui donne sur la vallée du Cédron et par laquelle suivant une tradition acceptable le Christ entra, aux acclamations du peuple juif, le jour des Rameaux. Une maçonnerie sarrasine la ferme aujourd'hui complètement; elle a du reste été remaniée,

Par l'étroite meurtrière, je la contemple sous mes pieds, avec un frisson... Tout en bas, dans ses derniers replis, le lit du Cédron desséché. Sur le versant d'en face, ces choses, d'un aspect et d'une tristesse uniques au monde, qui s'appellent les tombeaux d'Absalon et de Josaphat. Puis, dans un silence aussi morne que celui d'ici, dans une solitude qui continue celle de la sainte esplanade, tout le déploiement de la vallée pleine de morts. Des tombes et des tombes, semées

Parfois, au fond de crevasses, de trous comme des entrées de l'enfer, on entend le Cédron qui bruit, et on l'aperçoit, en mince filet d'argent, qui sautille dans son lit presque souterrain, au milieu de l'obscur chaos de pierres.

Autour du Transito qu'avoisinait le palais de Samuel Lévy, autour de Santa Maria la Blanca, le sol nu est celui de l'ancien quartier juif. Hélas! sur les escarpements du Tage, sur les hauteurs les fils de ceux qui avaient mesuré du regard l'abîme du Cédron avaient trouvé un asile qu'ils espéraient éternel, il ne reste que décombres et poussières.

Maintenant, nous allons traverser le lit du Cédron, par une sorte de petite chaussée, de petit pont d'une haute antiquité, qui n'a pas été détruit; puis, sur l'autre versant, nous monterons par des sentiers jusqu'

Nous cheminons dans les derniers replis d'en bas, vers Ophel, suivant le cours desséché du Cédron; ici, il n'est plus qu'un mince ruisseau, le torrent dont parle l'

Mais, au dernier moment, une crainte toujours plus grande m'éloigne de ce lieu, je sens que je ne trouverai rien. Pour retarder encore l'instant des dernières déceptions désolées, je vais d'abord errer longuement dans tout ce silence, suivre au hasard le lit du Cédron, attendre que peut-être un peu plus d'apaisement recueilli descende enfin en moi-même...

A la tombée du jour, je redescends vers le Cédron pour refaire encore une fois le coeur bien fermé cependant le trajet du Christ, de la ville au Gethsémani.

Descendons d'abord jusqu'au plus bas du ravin, traversons le lit desséché du Cédron, et l