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Mis à jour: 2 juin 2025


Dumouriez, séparé de Chasot et de Dubouquet, n'avait plus que quinze mille hommes; et si l'ennemi, débouchant rapidement par la Croix-aux-Bois, tournait la position de Grand-Pré, et venait occuper les passages de l'Aisne, qui, avons-nous dit, servaient d'issue aux derrières du camp, le général français était perdu. Ayant quarante mille Prussiens en tête, vingt-cinq mille Autrichiens sur ses derrières, enfermé ainsi avec quinze mille hommes par soixante-cinq mille, par deux cours d'eau et la forêt, il n'avait plus qu'

Cinq défilés dits du Chêne-Populeux, de la Croix-aux-Bois, de Grand-Pré, de la Chalade, et des Islettes, traversent l'Argonne. Les plus importans étaient ceux de Grand-Pré et des Islettes, et malheureusement c'étaient les plus éloignés de Sedan et les plus rapprochés de l'ennemi. Dumouriez résolut de s'y porter lui-même avec tout son monde. En même temps il ordonna au général Dubouquet de quitter le département du Nord pour venir occuper le passage du Chêne-Populeux, qui était fort important, mais très rapproché de Sedan, et dont l'occupation était moins urgente. Deux routes s'offraient

Clerfayt, comprenant l'importance de la position de la Croix-aux-Bois, était accouru au canon avec les trente mille hommes qui lui restaient, et, avec ces trente mille hommes, il avait renversé tout ce qui s'opposait

Le 7, le général Dubouquet occupa avec six mille hommes le passage du Chêne-Populeux. Il ne restait plus de libre que le passage beaucoup moins important de la Croix-aux-Bois, situé entre le Chêne-Populeux et Grand-Pré. Dumouriez, après avoir fait rompre la route et abattre les arbres, y posta un colonel avec deux bataillons et deux escadrons. Placé ainsi au centre de la forêt et dans un camp inexpugnable, il en défendait le principal passage au moyen de quinze mille hommes; il avait

Jacques Mérey avait jeté la bride sur le cou de son cheval. Il n'était plus sur la limite de la forêt d'Argonne, il ne suivait plus les rives de l'Aisne, il n'allait plus surveiller le passage menacé de la Croix-aux-Bois. Il était

L'armée ignorait que le défilé de la Croix-aux-Bois avait été forcé. Elle ignorait le motif de cette marche et croyait faire un simple changement de position. Le lendemain,

Donc ils aimaient mieux en finir sur le champ de bataille que dans les fossés d'une citadelle ou contre un vieux mur. Au reste, on entendait le canon de Charot qui se rapprochait, indication sûre que les Autrichiens battaient en retraite; ils avaient fait la même faute: la Croix-aux-Bois prise, ils ne l'avaient pas fait garder par un nombre d'hommes assez considérable.

Jacques Mérey, qui n'avait aucune fonction fixe, s'était chargé d'inspecter tous les postes. Il revint de son inspection en disant que le passage de la Croix-aux-Bois n'était pas suffisamment gardé. Mais, sur ce point, il ne trouva malheureusement point d'accord avec le colonel qui y commandait. Le passage de la Croix-aux-Bois était le seul que les Prussiens n'eussent pas éprouvé.

La Croix-aux-Bois est forcée, lui dit Dumouriez; faites éveiller Charot, qu'il parte avec six mille hommes, et que, coûte que coûte, il reprenne le passage. Thévenot ne prit que le temps de s'habiller, s'élança vers le quartier du général Charot, le réveilla et lui transmit l'ordre du général.

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