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Cette intime subordination philosophique n'a jamais pu être plus irrécusable et plus prononcée que dans le cas actuel, elle est néanmoins si profondément méconnue jusqu'ici. Elle y résulte immédiatement, en effet, du rang incontestable que notre hiérarchie fondamentale assigne nécessairement aux phénomènes sociaux après toutes les autres catégories principales de phénomènes naturels, en vertu de la complication supérieure, de la spécialité plus complète, et de la personnalité plus directe, qui les distinguent si hautement même des phénomènes les plus élevés de la vie individuelle. Pour concevoir, en général, comment ces caractères irrécusables déterminent ainsi l'étroite dépendance rationnelle de la science sociologique envers les différentes branches antérieures de la philosophie naturelle, il suffit de considérer d'abord que l'étude positive du développement social suppose, de toute nécessité, la co-relation continue de ces deux notions indispensables, l'humanité qui accomplit le phénomène, et l'ensemble constant des influences extérieures quelconques, ou le milieu scientifique proprement dit, qui domine cette évolution partielle et secondaire de l'une des races animales. Sans l'usage permanent d'un tel dualisme philosophique, aucune spéculation sociale ne saurait, évidemment, jamais comporter une vraie positivité. Or, le premier terme de ce dualisme fondamental subordonne directement la sociologie

Cette exacte analyse préliminaire du phénomène général qui constitue le sujet invariable des spéculations biologiques, nous rendra maintenant beaucoup plus facile une définition nette et précise de la science elle-même, directement envisagée dans sa destination positive la plus complète et la plus étendue. Nous avons reconnu, en effet, que l'idée de vie suppose constamment la co-relation nécessaire de deux élémens indispensables, un organisme approprié et un milieu convenable. C'est de l'action réciproque de ces deux élémens que résultent inévitablement tous les divers phénomènes vitaux, non-seulement animaux, comme on le pense d'ordinaire, mais aussi organiques. Il s'ensuit aussitôt que le grand problème permanent de la biologie positive doit consister