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Il est aisé de se représenter quelle fut la frayeur du calife. Il se repentit alors, mais trop tard, de n'avoir pas voulu suivre le conseil de son vizir. Cependant ce malheureux prince, Giafar, Mesrour, le porteur et les calenders étaient près de payer de leurs vies leur indiscrète curiosité; mais avant qu'ils reçussent le coup de la mort, un des esclaves dit

Le lendemain, Scheherazade reprit ainsi: Pendant que Zobéide et Safie coururent au secours de leur sœur, un des Calenders ne put s'empêcher de dire: Nous aurions mieux aimé coucher

La case de cuivre pâle. L'ingratitude des frères pour leur sauveur et le meurtre répondant au bienfait. Cf. La curiosité punie. Cf. conte des calenders et La mounou de la Falémé. Les calomnies des co-épouses pour perdre l'épouse préférée, par exemple, en représentant celle-ci comme étant accouchée d'un monstre; cf. Codedad et ses frères. Le dormeur éveillé.

Zobéide fit la même question aux deux autres Calenders, qui lui firent la même réponse que le premier. Mais le dernier qui parla ajouta: Pour vous faire connaître, madame, que nous ne sommes pas des personnes du commun, et afin que vous ayez quelque considération pour nous, apprenez que nous sommes tous trois fils de rois.

Pendant que le vizir Giafar entretenait les dames, le calife ne pouvait cesser d'admirer leur beauté extraordinaire, leur bonne grâce, leur humeur enjouée et leur esprit. D'un autre côté, rien ne lui paraissait plus surprenant que les calenders, tous trois borgnes de l'oeil droit. Il se serait volontiers informé de cette singularité; mais la condition qu'on venait d'imposer

Cependant les trois Calenders, le calife et sa compagnie furent extraordinairement étonnés de cette exécution. Ils ne pouvaient comprendre comment Zobéide, après avoir fouetté avec tant de force les deux chiennes, animaux immondes, selon la religion musulmane, pleurait ensuite avec elles, leur essuyait les larmes et les baisait. Ils en murmurèrent en eux-mêmes. Le calife surtout, plus impatient que les autres, mourait d'envie de savoir le sujet d'une action qui lui paraissait si étrange, et ne cessait de faire signe au vizir de parler pour s'en informer. Mais le vizir tournait la tête d'un autre côté, jusqu'

Le calife, son grand vizir et le chef de ses eunuques, ayant été introduits par la belle Safie, saluèrent les dames et les calenders avec beaucoup de civilité. Les dames les reçurent de même, les croyant marchands, et Zobéide, comme la principale, leur dit d'un air grave et sérieux qui lui convenait: «Vous êtes les bienvenus; mais, avant toutes choses, ne trouvez pas mauvais que nous vous demandions une grâce. ! quelle grâce, madame? répondit le vizir; peut-on refuser quelque chose

Le calife, son grand vizir et le chef de ses eunuques, dit la sultane, ayant été introduits par la belle Safie, saluèrent les dames et les Calenders avec beaucoup de civilité. Les dames les reçurent de même, les croyant marchands; et Zobéide, comme la principale, leur dit d'un air grave et sérieux qui lui convenait: Vous êtes les bienvenus; mais avant toutes choses ne trouvez pas mauvais que nous vous demandions une grâce. Eh! quelle grâce, madame? répondit le vizir. Peut-on refuser quelque chose

Il est aisé de se représenter quelle fut la frayeur du calife. Il se repentit alors, mais trop tard, de n'avoir pas voulu suivre le conseil de son vizir. Cependant ce malheureux prince, Giafar, Mesrour, le porteur et les Calenders étaient prêts

Cela augmenta l'étonnement du calife. Peut-être, répliqua-t-il, que cet homme qui est avec vous en sait quelque chose. L'un des Calenders fit signe au porteur de s'approcher, et lui demanda s'il ne savait pas pourquoi les chiennes noires avaient été fouettées, et pourquoi Amine paraissait meurtrie.