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Mis à jour: 24 juin 2025


La première grenade d'honneur. Madame de Balbi. Cambacérès et le major Garnier. La protégée de l'abbé Raynal, ou la femme savante.

La porte de l'hôtel Balbi était toujours grande ouverte. Rougon, au bas de l'escalier, rencontra une petite femme noire, mal coiffée, traînant une robe jaune en loques, qui mordait dans une orange comme dans une pomme. «Antonia, est-ce que votre maîtresse est chez ellelui demanda-t-il.

Mme de Polastron, qui vit plus renfermée, critique «tout cet étalage». La princesse de Monaco n'est pas plus bienveillante pour le salon de Mme de Balbi, quoique le sien soit au même degré un foyer d'intrigues et de tracasseries. Mais les malicieuses remarques de deux des favorites ne peuvent rien contre la troisième. On la sait toute-puissante sur Monsieur, et si funeste est son pouvoir que le chevalier de Bray, en le constatant, s'écrie: «Il ne faudrait pas de femmes iciQuant

Ce mariage, il l'y poussait par des réflexions presque étrangères au sujet. Quant aux vilaines histoires qui pouvaient courir sur Mlle Balbi, elles le surprenaient, il n'y croyait pas, lui-même était allé aux renseignements, sans apprendre rien que d'honorable. Du reste, il ne fallait pas discuter la femme qu'on aimait. Ce fut son dernier mot.

La même manière réaliste caractérise chez M. Zola les ensembles les personnes agissent dans des lieux. Le salon de M. Rougon dans la Fortune, et le campement des insurgés la nuit, dans Plassans, l'abbé Mouret et frère Archangias courant les Artaud, les luttes exaspérées de Florent contre les poissardes de la Halle commandées par la dynastie Méhudin, toutes ces scènes parfaitement localisées se passent fait par fait. Rien de plus réaliste que, dans Son Excellence, Eugène Rougon disgracié, déménageant de son cabinet au milieu des intéressées condoléances de ses créatures, ni de plus visible que le débraillé lascif de l'hôtel Clorinde Balbi pose nue la Diane. L'Assommoir est tout entier en magnifiques ensembles, de la bataille du lavoir

«Dites donc, Béjuin, murmura-t-il, la comtesse Balbi et sa fille sont l

Madame de Balbi parlait des malheurs de Louis XVI et de l'infortunée Marie-Antoinette, et leur faisait des partisans en arrachant des larmes. J'ai logé en Allemagne dans une maison Mme de Balbi avait habité; un émigré, qui alors était devenu un des plus zélés sujets de Napoléon Ier, le major Garnier, conta un mot de cette dame qui ne fit pas fortune dans la haute société germanique, peu faite encore

«Rien, disait le major, n'était aimable et séduisant comme la comtesse de Balbi. Dans les différens pays que, pendant sa longue émigration, cette dame a parcourus, on chante ses louanges

Mme de Balbi a trente-huit ans. Elle est fille du marquis de Caumont La Force, femme d'un riche Génois, devenu fou, et qu'elle a quitté pour ce motif en juillet 1780. Elle est dame d'atours de la comtesse de Provence, depuis la retraite de la duchesse de Lesparre, dont la survivance lui avait été accordée par Monsieur, et qui donna sa démission

Que l'on observe, en outre, que les personnages principaux de ces groupes, dont l'ensemble reproduit une nation en raccourci, sont étudiés souvent en tous leurs contrastes individuels. Dans Eugène Rougon, M. Zola marque le luxurieux, le bourgeois, l'avocassier, le courtisan, le louche coquin autant que le ministre. Dans la Joie, Pauline est détaillée des secrets de sa chair aux plis honteux de son âme. Clorinde Balbi a une nature courtisane, mystérieuse, supérieure et baroque. Nana est naturelle, tendre, grossière, écervelée, stupide. Coupeau et Gervaise passent par d'admirables gradations d'une bonne santé morale

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