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Mis à jour: 3 juin 2025


Oui, ces flottes, les plus magnifiques qu'il y ait au monde, sont humiliées et amoindries; oui, cette généreuse cavalerie anglaise est exterminée; oui, les écossais gris, ces lions de la montagne; oui, nos zouaves, nos spahis, nos chasseurs de Vincennes, nos admirables et irréparables régiments d'Afrique sont sabrés, hachés, anéantis; oui, ces populations innocentes, et dont nous sommes les frères, car il n'y a pas d'étrangers pour nous, sont écrasées; oui, parmi tant d'autres, ce vieux général Cathcart et ce jeune capitaine Nolan, l'honneur de l'uniforme anglais, sont sacrifiés; oui, les entrailles et les cervelles, arrachées et dispersées par la mitraille, pendent aux broussailles de Balaklava ou s'écrasent aux murs de Sébastopol; oui, la nuit, les champs de bataille pleins de mourants hurlent comme des bêtes fauves; oui, la lune éclaire cet épouvantable charnier d'Inkermann des femmes, une lanterne

Citoyens, elle fait une guerre. Une guerre pour qui? Pour vous, peuples? Non, pour eux, rois. Quelle guerre? Une guerre misérable par l'origine: une clef; épouvantable par le début: Balaklava; formidable par la fin: l'abîme. Une guerre qui part du risible pour aboutir

Ce qui suit est extrait d'une correspondance adressée au Morning Herald et datée de Balaklava, 8 novembre 1854: «Mais il est inutile d'insister sur ces détails déchirants; qu'il suffise de dire que parmi les carcasses d'environ deux cents chevaux tués ou blessés, sont couchés les cadavres de nos braves artilleurs anglais et français, tous plus ou moins horriblement mutilés. Quelques-uns ont la tête détachée du cou, comme par une hache; d'autres ont la jambe séparée de la hanche, d'autres les bras emportés; d'autres encore, frappés

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insubmersible

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