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De magnifiques résidences seigneuriales, des tours crénelées, des groupes de cottages bien abrités sous leurs toits de chaume, les vastes et silencieuses étendues des champs de blé, de sombres bosquets,

Mais voyagez; regardez grouiller les races, et l'homme n'est plus rien! plus rien, rien! Montez en barque, éloignez-vous du rivage couvert de foule, et vous n'apercevez bientôt plus rien que la côte. L'être imperceptible disparaît, tant il est petit, insignifiant. Traversez l'Europe dans un train rapide, et regardez par la portière. Des hommes, des hommes, toujours des hommes, innombrables, inconnus, qui grouillent dans les champs, qui grouillent dans les rues; des paysans stupides sachant tout juste retourner la terre; des femmes hideuses sachant tout juste faire la soupe du mâle et enfanter. Allez aux Indes, allez en Chine, et vous verrez encore s'agiter des milliards d'êtres qui naissent, vivent et meurent sans laisser plus de trace que la fourmi écrasée sur les routes. Allez aux pays des noirs, gîtés en des cases de boue; aux pays des Arabes blancs, abrités sous une toile brune qui flotte au vent, et vous comprendrez que l'être isolé, déterminé, n'est rien, rien. La race est tout? Qu'est-ce que l'être, l'être quelconque d'une tribu errante du désert? Et ces gens, qui sont des sages, ne s'inquiètent pas de la mort. L'homme ne compte point chez eux. On tue son ennemi: c'est la guerre. Cela se faisait ainsi jadis, de manoir