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Le kochévoï a bien parlé! s'écria-t-on dans les rangs des Zaporogues. C'est une bonne parole, disaient les autres. Et même les plus vieux, qui se tenaient l

Il fut décidé que l'armée marcherait tout droit sur la ville de Doubno, , d'après le bruit public, les habitants avaient renfermé beaucoup de richesses. L'intervalle fut parcouru en un jour et demi, et les Zaporogues parurent inopinément devant la place. Les habitants avaient résolu de se défendre jusqu'

Le tabor des Zaporogues était rempli de bruit et de mouvement. D'abord personne ne pouvait exactement expliquer comment un détachement de troupes royales avait pénétré dans la ville. Ce fut plus tard qu'on s'aperçut que tout le kourèn de Peréiaslav, placé devant une des portes de la ville, était resté la veille ivre mort; il n'était donc pas étonnant que la moitié des Cosaques qui le composaient eût été tuée et l'autre moitié prisonnière, sans qu'ils eussent eu le temps de se reconnaître. Avant que les kouréni voisins, éveillés par le bruit, eussent pu prendre les armes, le détachement entrait déj

Grand merci, taureaux! criaient les Zaporogues; vous nous avez bien servis pendant la marche, maintenant, vous nous servez

On s'aperçut dans la ville du mouvement des Cosaques. Toute la population accourut sur les remparts, et un tableau animé se présenta aux yeux des Zaporogues. Les chevaliers polonais, plus richement vêtus l'un que l'autre, occupaient la muraille. Leurs casques en cuivre, surmontés de plumes blanches comme celles du cygne, étincelaient au soleil; d'autres portaient de petits bonnets, roses ou bleus, penchés sur l'oreille, et des caftans aux manches flottantes, brodés d'or ou de soieries. Leurs sabres et leurs mousquets, qu'ils achetaient

Deux Cosaques sortirent des rangs des Zaporogues. L'un était tout jeune, l'autre un peu plus âgé; tous deux avaient, selon leur façon de dire, de bonnes dents pour mordre, non seulement en paroles, mais encore en action. Ils s'appelaient Okhrim Nach et Mikita Colokopitenko. Démid Popovitch les suivait, vieux Cosaque qui hantait depuis longtemps la setch, qui était allé jusque sous les murs d'Andrinople, et qui avait souffert bien des traverses en sa vie. Une fois, en se sauvant d'un incendie, il était revenu

Tous les Zaporogues qui l'entendirent furent ébranlés. Mais as-tu donc oublié, brave polkovnik, dit alors le kochévoï, que nous avons aussi des compagnons dans les mains des Tatars, et que si nous ne les délivrons pas maintenant, leur vie sera vendue aux païens pour un esclavage éternel, pire que la plus cruelle des morts?

Ces mots volaient de côté et d'autre, Les Zaporogues commençaient

Qu'as-tu donc fait dans la ville? as-tu vu les nôtres? Comment donc! il y en a beaucoup des nôtres: Itska, Rakhoum, Khaïvalkh, l'intendant... Qu'ils périssent tous, les chiens! s'écria Tarass en colère. Que viens-tu me mettre sous le nez ta maudite race de juifs? je te parle de nos Zaporogues. Je n'ai pas vu nos Zaporogues; mais j'ai vu le seigneur Andry. Tu as vu Andry? dit Boulba.

Ainsi parlait son fidèle compagnon, fuyant jour et nuit, sans trêve ni repos. Il le ramena enfin, privé de sentiment, dans la setch même des Zaporogues. L