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L'hetman et les autres polkovniks étaient troublés; tous demeurèrent pensifs, silencieux, comme oppressés par un pénible pressentiment. Tarass n'avait pas fait une vaine prophétie. Tout se passa comme il l'avait prédit. Peu de temps après la trahison de Kaneff, la tête de l'hetman et celle de beaucoup d'entre les principaux chefs furent plantées sur les pieux.

Magnifique et sérénissime seigneur, j'ai connu votre frère, le défunt Doroch. C'était un vrai guerrier, la fleur de la chevalerie. Je lui ai prêté huit cents sequins pour se racheter des Turcs. Tu as connu mon frère? lui dit Tarass. Je l'ai connu, devant Dieu. C'était un seigneur très généreux. Et comment te nomme-t-on? Yankel. Bien, dit Tarass.

Allons, seigneurs et frères, dit Tarass, asseyez-vous chacun il lui plaira. Et vous, mes fils, avant tout, buvons un verre d'eau-de-vie. Que Dieu nous bénisse! À votre santé, mes fils! À la tienne, Ostap (Eustache)! À la tienne, Andry (André)! Dieu veuille que vous ayez toujours de bonnes chances

Sur ces entrefaites, arriva le polk de Tarass Boulba amené par Tovkatch. Il était accompagné de deux ïésaouls, d'un greffier et d'autres chefs, conduisant une troupe d'environ quatre mille hommes. Dans ce nombre, se trouvaient beaucoup de volontaires, qui, sans être appelés, avaient pris librement du service, dès qu'ils avaient connu le but de l'expédition. Les ïésaouls apportaient aux fils de Tarass la bénédiction de leur mère, et

C'est moi qui vous régale, seigneurs frères, dit Tarass Boulba, non pas pour vous remercier de l'honneur de m'avoir fait votre ataman, quelque grand que soit cet honneur, ni pour faire honneur aux adieux de nos compagnons; non, l'une et l'autre choses seront plus convenables dans un autre temps que celui nous nous trouvons

À la fin Tarass n'y tint plus: Qu'il en soit ce que Dieu voudra, dit-il, j'irai savoir ce qu'il est devenu. Est-il vivant? est-il dans la tombe? ou bien n'est-il même plus dans la tombe? Je le saurai

Dites-moi, seigneurs, cria Tarass aux kouréni restés debout, y a-t-il encore de la poudre dans les poudrières? les sabres ne sont-ils pas émoussés? la force cosaque ne s'est-elle pas affaiblie? les Cosaques ne plient-ils pas encore? Père, il y a encore assez de poudre; les sabres sont encore bons, la force cosaque n'est pas affaiblie; les Cosaques n'ont pas plié.

En traversant le faubourg, Tarass Boulba aperçut son juif Yankel qui avait eu le temps de s'établir sous une tente, et qui vendait des pierres

Tarass Boulba haussa les épaules, en voyant ce que pouvait la force de la nature juive, et rejoignit le tabor.

Tarass avait vu de loin le péril qui menaçait les kouréni de Nésamaïkoff et de Stéblikoff, et s'était écrié de toute sa voix: Quittez vite, quittez les chariots; et que chacun monte