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Il parla ainsi, et, avec de grands cris, il poussa aux premiers rangs les chevaux aux sabots massifs. Chant 20 Auprès des nefs aux poupes recourbées, et autour de toi, fils de Pèleus, les Akhaiens insatiables de combats s'armaient ainsi, et les Troiens, de leur côté, se rangeaient sur la hauteur de la plaine.

Tandis qu'il roulait ceci dans son esprit et dans son coeur, le fils de l'illustre Nestôr s'approcha de lui, et, versant de chaudes larmes, dit la triste nouvelle: Hélas! fils du belliqueux Pèleus, certes, tu vas entendre une triste nouvelle; et plût aux dieux que ceci ne fût point arrivé! Patroklos gît mort, et tous combattent pour son cadavre nu, car Hektôr possède ses armes.

Il parla ainsi, et l'esprit du héros fut persuadé par les paroles sages de son frère, et il lui obéit. Et ses serviteurs, joyeux, enlevèrent les armes de ses épaules. Et Nestôr se leva au milieu des Argiens et dit: Ah! certes, un grand deuil envahit la terre Akhaienne! Et le vieux cavalier Pèleus, excellent et sage agorète des Myrmidônes, va gémir grandement, lui qui, autrefois, m'interrogeant dans sa demeure, apprenait, plein de joie, quels étaient les pères et les fils de tous les Akhaiens! Quand il saura que tous sont épouvantés par Hektôr, il étendra souvent les mains vers les immortels, afin que son âme, hors de son corps, descende dans la demeure d'Aidès! Plût

A nombre de gens. C'est ainsi que Pèleus reçut une épée. Une épée? Il y fit un joli profit, le malheureux! Hyperbolos, au moyen de ses lampes, n'a-t-il pas gagné des milliers de talents avec sa méchanceté et non, par Zeus! avec son épée? Et cependant Pèleus, en raison de sa modestie, a épousé Thétis.

Et le fils de Pèleus, avec sa longue lance, sauta sur Astéropaios, fils de Pèlégôn, afin de le tuer. Et le large Axios engendra Pèlégôn, et il avait été conçu par l'aînée des filles d'Akessamènos, Périboia, qui s'était unie

Mais le divin fils de Pèleus, Akhilleus aux pieds rapides, assis auprès de ses nefs légères, couvait son ressentiment; et il ne se montrait plus ni dans l'agora qui illustre les hommes, ni dans le combat. Et il restait l

Et l'âme de l'Atréide lui répondit: Heureux fils de Pèleus, Akhilleus semblable aux dieux, tu es mort devant Troiè, loin d'Argos, et les plus braves d'entre les fils des Troiens et des Akhaiens se sont entre-tués en combattant pour toi. Et tu étais couché, en un tourbillon de poussière, grand, sur un grand espace, oublieux des chevaux. Et nous combattîmes tout le jour, et nous n'eussions point cessé de combattre si Zeus ne nous eût apaisés par une tempête. Après t'avoir emporté de la mêlée vers les nefs, nous te déposâmes sur un lit, ayant lavé ton beau corps avec de l'eau chaude et l'ayant parfumé d'huile. Et, autour de toi, les Danaens répandaient des larmes amères et coupaient leurs cheveux. Alors, ta mère sortit des eaux avec les immortelles marines, pour apprendre la nouvelle, car notre voix était allée jusqu'au fond de la mer. Et une grande terreur saisit tous les Akhaiens, et ils se fussent tous rués dans les nefs creuses, si un homme plein d'une sagesse ancienne, Nestôr, ne les eût retenus. Et il vit ce qu'il y avait de mieux

Il parla ainsi, et je lui répondis: Certes, je n'ai rien appris de l'irréprochable Pèleus; mais je te dirai toute la vérité, comme tu le désires, sur ton cher fils Néoptolémos. Je l'ai conduit moi-même, sur une nef creuse, de l'île Skyros vers les Akhaiens aux belles knèmides. Quand nous convoquions l'agora devant la ville Troiè, il parlait le premier sans se tromper jamais, et l'illustre Nestôr et moi nous luttions seuls contre lui. Toutes les fois que nous, Akhaiens, nous combattions autour de la ville des Troiens, jamais il ne restait dans la foule des guerriers, ni dans la mêlée; mais il courait en avant, ne le cédant

Et Ainéias lui répondit: N'espère point, par des paroles, m'épouvanter comme un enfant, car moi aussi je pourrais me répandre en outrages. L'un et l'autre nous connaissons notre race et nos parents, sachant tous deux la tradition des anciens hommes, bien que tu n'aies jamais vu mes parents, ni moi les tiens. On dit que tu es le fils de l'illustre Pèleus et que ta mère est la nymphe marine Thétis aux beaux cheveux. Moi, je me glorifie d'être le fils du magnanime Ankhisès, et ma mère est Aphroditè. Les uns ou les autres, aujourd'hui, pleureront leur fils bien-aimé; car je ne pense point que des paroles enfantines nous éloignent du combat. Veux-tu bien connaître ma race, célèbre parmi la multitude des hommes? Zeus qui amasse les nuées engendra d'abord Dardanos, et celui-ci bâtit Dardaniè. Et la sainte Ilios, citadelle des hommes, ne s'élevait point encore dans la plaine, et les peuples habitaient aux pieds de l'Ida abondent les sources. Et Dardanos engendra le roi

Chacun parlait ainsi et animait le courage de ses compagnons, et ils combattaient, et le retentissement de l'airain montait dans l'Ouranos, par les airs stériles. Et les chevaux de l'Aiakide pleuraient, hors de la mêlée, parce qu'ils avaient perdu leur conducteur couché sur la poussière par le tueur d'hommes Hektôr. Et, vainement, Automédôn, le fils du brave Diorès, les excitait du fouet ou leur adressait de flatteuses paroles, ils ne voulaient point aller vers le large Hellespontos, ni vers la mêlée des Akhaiens; et, de même qu'une colonne qui reste debout sur la tombe d'un homme ou d'une femme, ils restaient immobiles devant le beau char, la tête courbée vers la terre. Et de chaudes larmes tombaient de leurs paupières, car ils regrettaient leur conducteur; et leurs crinières florissantes pendaient, souillées, des deux côtés du joug. Et le Kroniôn fut saisi de compassion en les voyant, et, secouant la tête, il dit dans son esprit: Ah! malheureux! pourquoi vous avons-nous donnés au roi Pèleus qui est mortel, vous qui ne connaîtrez point la vieillesse et qui êtes immortels?