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Mais parle, et dis-nous dans quels lieux tu as erré, les pays que tu as vus, et les villes bien peuplées et les hommes, cruels et sauvages, ou justes et hospitaliers et dont l'esprit plaît aux dieux. Dis pourquoi tu pleures en écoutant la destinée des Argiens, des Danaens et d'Ilios! Les dieux eux-mêmes ont fait ces choses et voulu la mort de tant de guerriers, afin qu'on les chantât dans les jours futurs. Un de tes parents est-il mort devant Ilios?

De même que l'époux de Hèrè lance la foudre, ce grand bruit précurseur des batailles amères, ou de la pluie abondante, ou de la grêle pressée, ou de la neige qui blanchit les campagnes; de même Agamemnôn poussait de nombreux soupirs du fond de sa poitrine, et tout son coeur tremblait quand il contemplait le camp des Troiens et la multitude des feux qui brûlaient devant Ilios, et qu'il entendait le son des flûtes et la rumeur des hommes. Et il regardait ensuite l'armée des Akhaiens, et il arrachait ses cheveux qu'il vouait

Alors, les Troiens se fussent enfuis misérablement, loin des tentes et des nefs, vers la sainte Ilios, si Polydamas n'eût dit au brave Hektôr: Hektôr, il est impossible que tu écoutes un conseil. Parce qu'un dieu t'a donné d'exceller dans la guerre, tu veux aussi l'emporter par la sagesse. Mais tu ne peux tout posséder. Les dieux accordent aux uns le courage, aux autres l'art de la danse,

Alors, il serait arrivé un désastre, et des actions furieuses auraient été commises, et les Troiens auraient été renfermés dans Ilios comme des agneaux, si le père des hommes et des dieux ne s'était aperçu de ceci. Et il tonna fortement, lançant la foudre éclatante devant les chevaux de Diomèdès; et l'ardente flamme du soufre brûlant jaillit. Les chevaux effrayés s'abattirent sous le char, et les rênes splendides échappèrent des mains de Nestôr; et il craignit dans son coeur, et il dit

Et les Troiens, pleins d'espérance, passaient la nuit sur le sentier de la guerre, ayant allumé de grands feux. Comme, lorsque les astres étincellent dans l'Ouranos autour de la claire Sélènè, et que le vent ne trouble point l'air, on voit s'éclairer les cimes et les hauts promontoires et les vallées, et que l'aithèr infini s'ouvre au faîte de l'Ouranos, et que le berger joyeux voit luire tous les astres; de même, entre les nefs et l'eau courante du Xanthos, les feux des Troiens brillaient devant Ilios. Mille feux brûlaient ainsi dans la plaine; et, près de chacun, étaient assis cinquante guerriers autour de la flamme ardente. Et les chevaux, mangeant l'orge et l'avoine, se tenaient auprès des chars, attendant

Et s'étant couverts de leurs boucliers de cuir, ils allèrent droit aux Danaens, ne pensant pas que ceux-ci pussent résister, et certains d'envahir les nefs noires. Ainsi les Troiens et leurs alliés venus de loin obéissaient au sage conseil de l'irréprochable Polydamas; mais le Hyrtakide Asios, prince des hommes, ne voulut point abandonner ses chevaux et leur conducteur, et il s'élança avec eux vers les nefs rapides. Insensé! Il ne devait point, ayant évité la noire kèr, fier de ses chevaux et de son char, revenir des nefs vers la haute Ilios; et déj

Ayant ainsi parlé, il éleva son sceptre vers tous les dieux. Et Idaios retourna dans la sainte Ilios, les Troiens et les Dardaniens étaient réunis en agora, attendant son retour. Et il arriva, et, au milieu d'eux, il rendit compte de son message. Et aussitôt ils s'empressèrent de transporter, ceux-ci les cadavres, ceux-l

De leur côté, les Troiens se rangeaient sur la hauteur autour du grand Hektôr, de l'irréprochable Polydamas, d'Ainéias qui, dans Ilios, était honoré comme un dieu par les Troiens, des trois Anténorides, Polybos, le divin Agènôr et le jeune Akamas, semblable aux immortels.

Ayant ainsi parlé, il excitait la force et le courage de chacun. Et les Troiens, domptés par leur lâcheté, eussent regagné la haute Ilios, devant les Akhaiens chers

Et, aussitôt parmi eux, le héros Aigyptios parla le premier. Il était courbé par la vieillesse et il savait beaucoup de choses. Et son fils bien-aimé, le brave Antiphos, était parti, sur les nefs creuses, avec le divin Odysseus, pour Ilios, nourrice de beaux chevaux; mais le féroce Kyklôps l'avait tué dans sa caverne creuse, et en avait fait son dernier repas. Il lui restait trois autres fils, et un d'entre eux, Eurynomos, était parmi les prétendants. Les deux autres s'occupaient assidûment des biens paternels. Mais Aigyptios gémissait et se lamentait, n'oubliant point Antiphos. Et il parla ainsi en pleurant, et il dit: