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Les Noëls bourguignons de La Monnoye, seule édition complète et correcte, tirée

Chaque province avait ses noëls. Ceux de La Monnoye, en patois bourguignon, ont beaucoup de réputation. Leur auteur, un poète et un érudit, mort au commencement du siècle dernier, avait recueilli ces poésies populaires pour se délasser de travaux plus sérieux. Elles forment aujourd'hui la meilleure part, sans contredit, de son bagage littéraire. Lorsque les noëls de La Monnoye parurent en 1701, ils acquirent promptement une célébrité telle qu'on chantait les refrains partout, même

Item que plus ne manirés Or argent monnoye ne vaisselle Ne de telz biens riens ne prendrés Soit de bourgoises ou damoiselles Amy la rigle sy est telle En convent n'avons que les vivres Et acquerir robe cotelle Lumiere feu chaussure livres

Mélanchthon cité par Goulart rapporte «qu'il y avoit une fille au marquisat de Brandebourg, laquelle en arrachant des poils du vestement de quelque personnage que ce fust, ces poils estoyent incontinent changez en pièces de monnoye du pays, lesquelles ceste fille maschoit avec un horrible craquement de dents. Quelques-uns luy ayant arraché de ces pièces d'entre les mains trouvèrent que c'estoyent vrayes pièces de monnoye, et les gardent encore. Au reste cette fille estoit fort tourmentée de fois

Tant de marchandises & de pirateries leur emplit tellement leurs Navires, qu'il furent contraints se descharger de ce qui leur servoit le moins, & entre autres choses, ils deschargerent de nos Peres, & d'un honneste mais fort sage gentil-homme nommé le sieur le Faucheur Parisien, de sa femme & de ses cinq enfans, d'un Médecin & de quinze ou seize Mattelots Biernois, de tous lesquels ils n'eussent esperer une once de bonne monnoye; ayans perdu dans la flotte, tout ce peu de bien qu'ils avoient embarquez sous l'esperance de s'habituer en Canada pour y vivre eux & leur familles, le reste de leur vie, mais qui par mal-heur ne leur reussit pas bien.

Entre maistre Jean Prud'homeau, demandeur en restitution d'une pistole d'or d'Espagne de poids, et trois pieces de treize sols six deniers legeres, comparant en sa personne, d'une part. Contre Pierre Brien et Marie Verot, sa femme; ladite Verot aussi en personne. Ledit demandeur a dit avoir fait convenir par devant nous les deffendeurs, pour se voir condamner a luy rendre et restituer une pistole d'or d'Espagne de poids, et trois pieces de treize sols six deniers legeres, qu'il auroit mis és mains ce jourd'huy de ladite Verot, pour en avoir la monnoye, et luy payer quatorze sous de dépence; c'est

Ces facilités consistent en ce que pour éluder ou rendre inutiles ces lois et ordonnances, les étrangers font venir leurs vaisseaux chargés de marchandises lors du départ des galions et flottes dans les rades de Cadix, et pendant les nuits, de concert avec les capitaines desdits galions et flottes qui y sont intéressés, ils embarquent les marchandises sans être enregistrées, et au retour ils chargent de même les marchandises fines, argent monnoyé et en barre qui leur appartiennent en échange de leurs marchandises qui ont été vendues dans les Indes.

Comme monnoye descriée, Loyaulté je voy abriée Dessoubz le pavillon de Honte, Par Faulceté qui la surmonte, Et l'a d'oultrance deffiée. De Bonnefoy s'est alyée, Et de son aide l'a priée, Mais on n'en tient que peu de conte. Comme, etc. Loyaulté, etc.

Et de monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux. La Monnoye, et d'après lui Niceron, sont en cela de notre avis, contre l'opinion de l'abbé d'Aubignac, qui pensoit, chose inadmissible, que Molière s'étoit ici moqué de son ami Thomas Corneille. V. Niceron, Mémoires pour servir

Ord., I, 429. Ord., I, page 451. «Que nul ne rachace, ne fasse rechacier, ne trebucher, ne requeure nulle monnoye quele qu'ele soit de nostre coing20 janvier 1310. Ord., I, 475. Ord., I, 481, 16 mai 1311.