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Une autre association religieuse, la Congrégation de l'instruction chrétienne, fondée en Bretagne par l'abbé J. M. de la Mennais, attira particulièrement mon attention et mon appui. Le nom du fondateur, son esprit

Je reprends l'examen de votre acte secret d'accusation. A propos des nombreux revirements d'opinion de M. La Mennais, vous répétez en style pompeux, et sans vous faire faute de l'allusion obligée

Chaque fois que je voyais cet honnête et ferme Breton, devenu un pieux ecclésiastique et un ardent instructeur du peuple, et si absolument enfermé dans son état et dans son oeuvre, ma pensée se reportait tristement vers son frère, ce grand esprit égaré dans ses passions, tombé parmi les malfaiteurs intellectuels de son temps, lui qui semblait pour être l'un de ses guides les plus sévères. Je n'ai point connu, je n'ai jamais vu l'abbé Félicité de la Mennais; je ne le connais que par ses écrits, par ce qu'ont dit de lui ses amis, et par cette image bilieuse, haineuse, malheureuse, qu'a tracée de lui Ary Scheffer, le peintre des âmes. J'admire autant que personne cet esprit élevé et hardi qui avait besoin de s'élancer jusqu'au dernier terme de son idée, quelle qu'elle fût, ce talent grave et passionné, brillant et pur, amer et mélancolique, âpre avec élégance et quelquefois tendre avec tristesse. J'ai la confiance qu'il y avait dans cette âme, l'orgueil blessé

Le Conservateur cessa de paraître au mois de mars 1820. Il n'avait vécu que deux ans et demi; mais ces deux années lui avaient suffi pour conquérir une place que depuis lors nulle feuille politique n'a pu lui disputer. Quel journal compta jamais en même temps, parmi ses rédacteurs, trois écrivains tels que Chateaubriand, La Mennais et Bonald?

Quatrième chef d'accusation: «Ce livre a pour sujet véritable...» Ici l'anonyme s'embarrasse, et avoue avec une surprenante bonhomie «qu'il a besoin de plus d'un détour pour dire quel est le sujet véritable du livre de M. La MennaisMais nous-mêmes nous suspendrons un instant cette curieuse analyse pour dire sans aucun détour

«Ce livre a pour auteur (c'est toujours l'anonyme qui parle) M. La MennaisPremier grief: car, remarquez-le bien, Messieurs, si le livre n'était pas de M. La Mennais, le livre ne serait pas coupable; et si M. La Mennais ne faisait pas de livres, on pourrait ne pas trop s'inquiéter de lui. Il ne sollicite pas d'emploi, il ne fait pas valoir le plus léger droit aux fonds appliqués

N'est-ce pas une insulte directe contre nous, qui ne voulons pas de génies, et de bons génies encore moins? Si M. La Mennais, supprimant cette antithèse impertinente, avait intitulé son livre tout simplement en bon français, Chenapans et Pédants, cela eût été bien plus clair, et nous aurions compris ce qu'il voulait dire.

Je suis avec respect, Monsieur le ministre, Votre très-humble et très-obéissant serviteur, L'abbé J.-M. DE LA MENNAIS. 2° M. Guizot

Cette courte page, si pleine d'images, d'aspirations, d'idées et de réflexions profondes, jetée comme par hasard au milieu du récit des explications de M. La Mennais avec le saint-siège, m'a toujours frappé, et je suis certain qu'un jour elle fournira

Mais enfin il vous était défendu d'admirer, et vous avez blâmé. Il ne vous était pas ordonné sans doute d'offrir la prose de M. La Mennais