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Le général Marwitz ne pouvant se rétablir de sa blessure, me conjura avec tant d'instance de permettre

La prédiction du spectre pensa s'accomplir. En passant par dessus un précipice d'une hauteur prodigieuse, la roue de devant sortit de l'ornière, et nous aurions culbuté, si mes heyducs n'avoient arrêté le carosse par les roues de derrière. Le Margrave, la Marwitz et ma gouvernante en sortirent avec peine, le rocher empêchant qu'on pût ouvrir tout-

De toute ma cour il n'y avoit que Mdme. de Sonsfeld et l'aînée Marwitz qui m'eussent accompagnée

Au contraire, si la fantaisie de la de Marwitz la pouvait aveugler

Le départ de la duchesse me fit espérer que je remettrois les choses sur l'ancien pied, mais je m'aperçus bientôt que le mal étoit enraciné. La Marwitz,

La Marwitz ne manqua pas de me rapporter tout ceci. Après avoir bien ruminé dans ma cervelle, je résolus d'avertir la gouvernante de ce qui se passoit. Mais pour ne point compromettre la Marwitz, je feignis d'avoir reçu un billet anonyme, par lequel on m'informoit de tous ces beaux projets. Mdme. de Sonsfeld jeta d'abord feu et flammes, disant que c'étoit une invention de ses ennemis, qui vouloient la perdre elle et sa famille. Mais sur les fortes preuves que je lui donnai de la probabilité qu'il y avoit au contenu du billet, elle s'appaisa peu

Ma gouvernante fit aussi venir en ce temps-ci ses deux autres nièces de Marwitz. L'aînée des deux se nommoit Albertine, et la cadette Caroline. Je les appellerai dorénavant par leurs noms de baptême, pour les distinguer de leur soeur aînée. La cadette n'eut pas été quinze jour

Mdme. de Sonsfeld me surprit plusieurs fois, que je fondois en larmes. A force de prières je lui avouai, que ma douleur n'étoit causée que par le changement du Margrave envers moi. La Marwitz s'étoit bien aperçue que je n'avois pas l'esprit dans mon assiette ordinaire, mais elle s'étoit imaginée que ma maladie en étoit cause. La gouvernante ne put s'empêcher de lui parler de mon chagrin. La Marwitz devina,

La Marwitz me dit un jour: le prince héréditaire est encore trop vif pour entrer dans tous les détails de la régence; je suis persuadée que Votre Altesse royale sera obligée de l'assister; il est encore jeune, il n'est informé de rien, il n'a point d'expérience; je crains que s'il ne suit vos conseils, on ne lui fasse faire bien des bévues. Je vous assure, ma chère, lui dis-je, que vous vous trompez fort; je ne me mêlerai de rien, et je vous assure, que le prince ne s'adressera pas

Plusieurs circonstances avaient amené la rupture des rapports cordiaux d'autrefois. D'abord le mariage de la Marwitz avec le comte autrichien de Burghaus, contracté si peu de temps avant l'explosion de la deuxième guerre de Silésie; puis la préférence de la Margrave pour Marie-Thérèse, la mortelle ennemie de Frédéric. Elle n'avait pas craint même d'avoir une entrevue avec la souveraine de l'Autriche allant