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Jules Lermina, Joséphin Peladan, Léon Hennique, Gilbert-Augustin Thierry, Guy de Maupassant lui-même dans son Horla, voil

J'ai trouvé aussi sous les doctes arcades de l'Odéon, parmi les rares nouveautés de la semaine, un «conte astral» de M. Jules Lermina, À brûler. On y voit un homme qui sort de lui-même

Jules Lermina est de cette école. Il trépane le crâne et regarde agir le cerveau; et il y voit des spectacles mille fois plus étranges que les fantômes ridicules, blancs dans le noir, mille fois plus effrayants que les goules pâles ou les vampires verdâtres du bon Nodier. Les livres sans mérite ont seuls besoin de préface.

Ses magistrales études d'après le maître américain ne sont pourtant ni des copies ni des pastiches. Jamais je ne trouvai, au contraire, plus d'invention que dans ce livre. Lisez les Fous, la Chambre d'hôtel, la Peur, le Testament. Ou plutôt lisez toutes ces Histoires incroyables. Dans un temps l'imagination semble proscrite du roman, Lermina a ce don merveilleux de l'invention.

C'est cette étude de la pensée malade que Jules Lermina a essayée, dans une singulière abstraction de son propre moi, qui est une force. Le temps de la synthèse, mère du romantisme, est passé. Le temps de l'analyse est venu. Corpuscules, microbes, monères d'Haeckel, inconscient d'Hartmann, tout aujourd'hui est regardé de près. C'est l'âge du microscope. On étudie les matériaux du grand monument humain pour en reconstruire l'architecture première. Dans le fou, dans l'alcoolique, il y a disjonction des pensées: d'où une certaine facilité pour les soumettre

Je les connaissais en partie, ces Histoires entraînantes, et elles m'avaient hanté plus d'une fois comme la Smarra de Nodier. J'avais même cru sincèrement qu'elles étaient écrites par un Yankee, lorsque Lermina les signait de son pseudonyme de William Cobb. Mais Lermina connaît l'Amérique; il y a vécu, je crois, et il s'est imprégné de l'esprit même, subtil et puissant, de Poë.

Je croirais manquer de respect au public, qui connaît ceux qu'il aime, et de justice envers un vieux camarade en présentant un littérateur qui s'est, depuis tant d'années, si brillamment présenté lui-même. Mais peut-être Jules Lermina veut-il que je dise qu'en ce volume particulier il a mis plus de lui-même encore, des recherches plus profondes, une acuité plus affinée. Je conçois cela.