United States or Morocco ? Vote for the TOP Country of the Week !


Le Lai du lépreux. Chaque matin, dès que les ramées avaient bu l'aiguail, roulait sur ses gonds la porte de la Maladrerie, et les lépreux, semblables aux antiques anachorètes, s'enfonçaient tout le jour parmi le désert, vallées adamites, édens primitifs dont les perspectives lointaines, tranquilles, vertes et boisées, ne se peuplaient que de biches broutant l'herbe fleurie, et que de hérons pêchant dans de clairs marécages.

Il n'était pas seul, dans cette solitude, en ce sens que nombre de canards, d'oies sauvages, d'ibis, de hérons, de cygnes, de pélicans, semblaient lui faire cortège. Mais, il oubliait que, si la nature a fait de ces oiseaux aquatiques des êchassiers ou des palmipèdes, c'est qu'il faut des palmes ou des échasses pour fréquenter cette région trop souvent submergée,

Tout le monde se couchait lorsque j'arrivai. Les pies et les geais, qui, comme on le sait, sont les plus mauvais coucheurs de la terre, se chamaillaient de tous les côtés. Dans les buissons piaillaient les moineaux, en piétinant les uns sur les autres. Au bord de l'eau marchaient gravement deux hérons, perchés sur leurs longues échasses; dans l'attitude de la méditation, Georges Dandins du lieu, attendant patiemment leurs femmes. D'énormes corbeaux,

Il manquait d'audace, aussi était-il fier de la bravoure de Béatrice. Les chasseurs disparurent derrière le rideau de roseaux qui bordait le Ticcino gîtaient les canards sauvages, les bécasses et les hérons. Le duc revint dans sa petite salle de travail (studiolo). L

Aussi ce ne fut pas sans étonnement que, vers 1805, les hérons, si bien établis, virent rôder sous leurs cèdres, en pleine mare, un rare visage, un homme. Un seul était capable de les visiter l

Ulric, nul oeil des mers n'a mesuré l'abîme, Ni les hérons plongeurs, ni les vieux matelots. Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime, Comme un soldat vaincu brise ses javelots. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mais laisse-moi du moins regarder dans ton âme, Comme un enfant craintif se penche sur les eaux; Toi si plein, front pâli sous des larmes de femme!

Il s'y arrêta peu. Ayant repris directement notre route vers l'Amérique, un vent du Sud nous jetta fort loin vers le Nord. Il dura plusieurs jours avec la même violence. Nous eûmes la vûe de Sainte Marie, une des Açores, & le 24. de Septembre, nous nous trouvâmes fort près d'une Isle déserte dont nous n'avions pas le nom dans nos Cartes. L'accès nous en parut si facile, qu'ayant été un peu maltraités par le vent, nous prîmes le parti d'y mouiller l'ancre. Les gens de M. Shelton la nommérent Shelton Iland. Elle est au 38e degré 15 minutes de latitude, & son circuit nous parut d'environ cinq ou six lieuës. Nous y trouvâmes quantité de bois, des fraises, des groseilles, & beaucoup d'églantiers. Nos gens y virent des grues, des herons, & plusieurs autres oiseaux qui nichent sur les rochers. Ils y rencontrérent aussi quelques poules qu'ils prirent facilement. Le rivage étoit couvert de coquillage; de moules, de la couleur des nacres de perles; mais en ayant ouvert quelques-unes, nous n'y trouvâmes qu'un petit poisson assez sec & dont le goût ne nous parut point agréable. Il sort du milieu de l'Isle plusieurs sources si abondantes, qu'elles forment tout d'un coup une Rivière. Nos gens s'occupérent pendant deux jours

Parmi l'étang d'or sombre Et les nénuphars blancs, Un vol passant de hérons lents Laisse tomber des ombres. Elles s'ouvrent et se ferment sur l'eau Toutes grandes, comme des mantes; Et le passage des oiseaux, l

Il est de notoriété que l'outarde a presque disparu de la Champagne et de la Provence. Le héron a passé, la cigogne est rare. À mesure que nous empiétons sur le sol, ces espèces amies des déserts poudreux et des marécages s'en vont chercher leur vie ailleurs. Nos progrès font en un sens notre pauvreté. En Angleterre, le même fait est signalé. (Voy. les excellents articles de sport et d'histoire naturelle, traduits de Mm John, Knox, Gosse, et d'autres, dans la Revue britannique.) Le coq de bruyère se retire devant les pas du cultivateur, la caille passe en Irlande; les rangs des hérons s'éclaircissent chaque jour devant les perfectionnements utilitaires du XIXe siècle. Mais il faut joindre

Dans les champs, paissent les troupeaux parmi lesquels de blancs hérons se promènent gravement, quelques-uns tranquillement se posent sur le dos de boeufs somnolents, savourant béats les herbes de la prairie; au loin sautent et courent les juments, poursuivies par un jeune poulain bouillant d'ardeur, livrant au vent sa longue et abondante crinière, hennissant et frappant la terre de ses puissants sabots.