United States or Niue ? Vote for the TOP Country of the Week !


Fritzierne regarde la suscription; elle porte: Au baron de Fritzierne, en son château. La main lui en est absolument inconnue. Il l'ouvre enfin, et reste frappé d'étonnement en y trouvant la signature de Roger, de Roger! ce chef des voleurs qui infestent les forêts prochaines. Que peut-il y avoir, s'écrie-t-il, de commun entre ce scélérat et moi? Voyons.

Quelques jours se passèrent sans qu'il arrivât rien au château. Seulement on répandait le bruit que la troupe de Roger se grossissait dans les forêts et qu'il avait le projet d'attaquer quelques-unes des riches propriétés desquelles il s'approchait. Le baron de Fritzierne attachait

Madame Wolf ne pouvait plus dormir; ses sens avaient été trop agités par son rêve pour pouvoir se plonger de nouveau dans cet engourdissement salutaire que procure le sommeil. Elle se leva, et attendit, en causant avec Victor de choses indifférentes, le lever du baron de Fritzierne, qui, dès six heures du matin, était tous les jours dans son parc. Victor regardait attentivement par la croisée; il apperçut enfin cet homme respectable qui, un fusil sous le bras, s'amusait de temps en temps

Ici, M. de Fritzierne se reposa un moment, puis il continua ainsi son intéressant récit. «Vous êtes sans doute curieux, mes amis, de savoir ce que devint Roger au milieu de la troupe qui l'investit, et s'il succomba sous les efforts des soldats envoyés par le gouvernement? J'ai ignoré moi-même les détails du combat que j'avais vu commencer; j'ai su seulement que Roger s'était défendu avec une intrépidité vraiment héroïque, que ses gens étaient venus le secourir, et que ces scélérats, après avoir perdu des leurs, et fait mordre la poussière

Victor réfléchissait sur la bizarrerie de la fortune, qui tourmente chaque individu séparément. Des pensées un peu plus pénibles avaient chassé les idées agréables que venait de lui faire naître le bonheur qu'il avait eu de sauver la veuve et l'orphelin des mains de trois scélérats. Madame Wolf et Hyacinthe étaient sans appui, sans secours. Victor connaissait assez le cœur du baron de Fritzierne pour espérer qu'il les garderait dans son château, et qu'il ferait pour le jeune Hyacinthe ce qu'il avait fait pour lui. Il n'en doutait pas un moment; mais il sentait que ces deux infortunés, qui lui devaient la vie, étaient un lien de plus qui l'attachait au château; il ne pouvait s'en séparer. L'enfant attendait ses soins; il devait l'élever comme un fils que le ciel venait de lui envoyer. Il se proposait donc de former son cœur

Ici, M. de Fritzierne interrompit madame Germain: Quoi! madame, ce portrait? c'est celui que je possède, c'est celui que j'ai trouvé dans la barcelonnette de l'enfant de la forêt?.... Oui, monsieur le baron, reprit madame Germain: c'est celui-l

Fritzierne admire le jugement et la délicatesse de son fils adoptif. Celui-ci continue: Je pense donc, mon père, pardon si j'ouvre un autre avis que le vôtre.... Parle, parle. Je crois donc qu'il vaut mieux laisser tous nos amis

Fritz veut calmer les regrets de M. de Fritzierne, impossible. Ce respectable vieillard est satisfait de revoir cet enfant de son épouse, mais en même temps il ne peut supporter l'idée accablante d'être séparé de son Victor. Eh! si le père éprouve une douleur si forte, qu'on juge de celle

Victor arrive bientôt au château, il est attendu avec impatience: Victor est abattu par la fatigue; mais il recouvre ses forces pour embrasser tous ses amis que le but de son voyage a plongés dans la consternation. Tu as réussi, lui dit Fritzierne, je le vois; mais une autre fois je ne céderai pas aussi promptement

M. de Fritzierne reste interdit au récit de sa fille; il ne peut concevoir.... Enfin, elle l'a vu s'éloigner; elle a parcouru son logement, et ne l'y a point trouvé: il n'est donc que trop vrai!.... L'ingrat! s'écria-t-il, l'ingrat! il préparait donc ce coup