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La princesse Marie était brune avec des yeux bleus; Isabelle de Lautrec était blonde avec des yeux, des cils et des sourcils noirs. Sa peau, d'une blancheur éclatante, fine et pleine de transparence, avait la nuance délicate de la feuille de rose; son cou, un peu long, avait l'ondulation charmante que l'on trouve dans les femmes de Pérugin et de la première manière de son élève Sanzio; ses mains, longues, fines et blanches, semblaient moulées sur les mains de la Ferronnière de Vinci; sa robe traînante ne permettait pas de voir même l'ombre de ses pieds; mais on devinait

Vraiment? Mais vous êtes la perfection même... Au reste, je ne joue pas non plus... C'est bête de jeter son argent au vent... de perdre sûrement... Entrez pourtant dans la salle, rien que pour regarder les têtes... Il y en a de très drôles... Il y a une vieille dame qui porte une ferronnière et qui a des moustaches!... L'ensemble est délicieux! Il y a aussi un prince russe il est beau dans son genre... Une figure majestueuse, le nez recourbé comme un bec d'aigle, et quand il risque un thaler, il fait le signe de la croix sous son gilet... Enfin, lisez les journaux... Promenez-vous, faites ce que bon vous semble... Seulement n'oubliez pas qu'

Nul donc ne peut dire ce qu'ont été les amours de François Ier et de la belle Ferronnière, on en est réduit

Quelle était la condition de la belle Ferronnière? c'est ce qu'on ne saurait décider non plus.

A tout ceci il n'y a qu'une objection véritablement inattaquable, mais elle est capitale: Léonard de Vinci, l'inimitable auteur du portrait de la belle Ferronnière, est mort le 2 mai 1519. L'amour du roi pour le charmant modèle est par conséquent antérieur

Ses traits étaient d'une pureté remarquable: nez très droit, petite bouche aux lèvres fines, menton volontaire. Le teint était cuivré et non noir. Le corps mince et souple n'avait rien de commun avec les ignobles boudins graisseux que deviennent les corps des noirs bien soignés. Un large cercle de cuivre faisait autour de son front et de ses cheveux une lourde ferronnière.

Au milieu de toutes ces contradictions, mieux vaut s'abstenir. Une seule chose est certaine, c'est qu'on ne sait rien: peut-être même douterait-on de l'existence de la belle Ferronnière, sans le beau portrait de Léonard de Vinci, chef-d'oeuvre que ne fait point pâlir l'admirable toile de la Joconde.

Voici ce que dit Mézeray, un historiographe plus grave que si quatre têtes de docteurs en Sorbonne eussent logé sous son bonnet: «En 1538, le roi fut grièvement malade d'un fâcheux ulcère. Ce mal, disait-on, était un effet d'une mauvaise aventure qu'il avait eue avec la belle Ferronnière, l'une de ses maîtresses. Le mari de cette femme, désespéré d'un outrage que les gens de cour n'appellent que galanterie, s'avisa d'aller en un mauvais lieu s'infecter lui-même, pour la gâter et faire passer sa vengeance jusqu'

C'est que la belle Ferronnière ne fut point une femme politique, ses intrigues ne divisèrent pas les gentilshommes. On ne trouve pas un seul édit qui la concerne, pas une donation. Elle ne demanda la grâce d'aucun grand coupable, on ne lui accorda pas le brûlement d'un seul hérétique.

Assez, enfant, assez! dit le duc et, l'attirant sur ses genoux, il l'enlaça d'une main et de l'autre caressa ses cheveux noirs, coiffés en bandeaux lisses sur les oreilles, avec une ferronnière dont le diamant en larme brillait au milieu du front. Ses longs cils abaissés, sans ivresse, sans passion, froide et pure elle s'abandonnait