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Il n'en est point ainsi du second spéos; celui-ci appartient au règne de Moeris, dont la statue, assise entre celles du dieu seigneur d'Ibrim et de la déesse Saté (Junon), dame de Nubie, occupe la niche du fond. Cette chapelle aux dieux du pays a été creusée par les soins d'un prince nommé Nahi, grand personnage, portant dans toutes les légendes le titre de gouverneur des terres méridionales, ce qui comprenait la Nubie entre les deux cataractes. Ce qui reste d'un grand tableau sculpté, sur la paroi de droite, nous montre ce prince debout, devant le roi assis sur un trône, et accompagné de plusieurs autres fonctionnaires publics, présentant au souverain,
Le troisième spéos d'Ibrim est du règne suivant, de l'époque d'Aménophis II, successeur de Moeris, sous lequel les terres du midi étaient administrées par un autre prince, nommé Osorsaté.
Le roi, sur son char, poursuit les Arabes, et son fils frappe de sa hache les portes d'une ville assiégée; le roi foule aux pieds les Arabes vaincus, dont une longue file lui est amenée en état de captifs par le prince son fils: tels sont les tableaux historiques décorant la paroi de gauche de ce qui formait la salle principale du monument, en supposant que cette portion du spéos ait jamais été couverte.
Il faut en excepter le monument de Ghirché et celui de Bet-oualli que les Perses n'ont pu détruire, puisqu'il eût fallu abattre les montagnes dans lesquelles ils sont creusés au ciseau. Mais ces spéos, et surtout le premier, ont été ravagés autant que le permettait la nature des lieux.
Au fond du spéos, la statue du roi Aménophis est assise entre les dieux d'Ibrim.
Au reste, ce temple est un spéos creusé dans le rocher de grès, mais sur une très-grande échelle: il a été dédié par Sésostris
Le plus récent de ces spéos, le quatrième, est encore un monument du même genre et du règne de Sésostris, Rhamsès le Grand. C'est aussi un gouverneur de Nubie qui l'a fait creuser en l'honneur des dieux d'Ibrim, Hermès
Le plus important des monuments de Silsilis est un grand spéos, ou édifice creusé dans la montagne, et plus singulier encore par la variété des époques des bas-reliefs qui le décorent. Cette belle excavation a été commencée sous le roi Horus de la XVIIIe dynastie; on en voulait faire un temple dédié
Les autres sculptures du spéos sont toutes religieuses. Ce monument était consacré au grand dieu Ammon-Ra et
Tous les autres bas-reliefs de ce spéos, soit stèles, soit tableaux, appartiennent
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