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Mis à jour: 13 juillet 2025


Pour ce qui est enfin de nos possessions d'Orient, les femmes séquestrées dans les harems n'ont point le droit d'y appeler le médecin en cas de maladie, il serait aussi moral que politique de les arracher aux praticiennes ignorantes qui les soignent ou même qui les tuent, en leur substituant des doctoresses de bonne volonté, l'expérience ayant établi partout que celles-ci sont accueillies par les femmes arabes comme des envoyées du ciel.

La graine de bachelières, de licenciées et de doctoresses devait logiquement s'épanouir en moisson de praticiennes décidées

Quelle raison valable invoquerait-on en faveur de la prohibition? Aucune. Habituées aux travaux manuels les plus délicats, on peut croire que les femmes médecins ne seront pas moins habiles de leurs doigts que la plupart de nos docteurs. Voyez-les soigner un malade: elles font preuve presque toujours d'un sang-froid avisé, d'une dextérité ingénieuse, d'une adresse technique qui, la science aidant, en feront peut-être des praticiennes émérites. Beaucoup ne s'élèveront pas sans doute au-dessus d'une honnête médiocrité; mais tous nos médecins sont-ils des aigles? Pour ce qui est de fournir de bonnes chirurgiennes, il n'y faut guère songer, paraît-il, un grand nombre d'opérations exigeant une application prolongée, une tension de l'esprit et des nerfs, et même une dépense de force musculaire au-dessus des moyens physiques de la femme. Nous trouvons l

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