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Mis à jour: 10 mai 2025
Et ainsi on l'enferma dans la muraille, puis on apporta l'enfant dans son berceau, et durant une semaine elle l'allaita. Au bout de la semaine, sa voix s'éteignit, mais l'enfant trouva toujours sa nourriture, et elle l'allaita une année entière.
Ils défendaient l'honneur et le droit, ces chimères. Venez, reconnaissez vos enfants, venez, mères! Car, pour qui l'allaita, l'homme est toujours l'enfant. Tenez; ce front hagard, qu'une balle ouvre et fend, C'est l'humble tête blonde où jadis, pauvre femme, Tu voyais rayonner l'aurore et poindre l'âme; Ces lèvres, dont l'écume a souillé le gazon, O nourrice, après toi bégayaient ta chanson; Cette main froide, auprès de ces paupières closes, Fit jaillir ton lait sous ses petits doigts roses; Voici le premier-né, voici le dernier-né. O d'espérance éteinte amas infortuné! Pleurs profonds! ils vivaient; ils réclamaient leur Tibre; Être jeune n'est pas complet sans être libre; Ils voulaient voir leur aigle immense s'envoler; Ils voulaient affranchir, réparer, consoler; Chacun portait en soi, pieuse idolâtrie, Le total des affronts soufferts par la patrie, Ils savaient tout compter, tout, hors les ennemis. Hélas! vous voil
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