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Un affreuse tempête qui suivit cette perte nous fit apprehender la même infortune. Nous étions environnés de glaces qui ne nous permettoient pas de retourner & beaucoup moins d'avancer. Dans cette situation nous essuiâmes en pleine Mer un orage du Sud-Ouest. Il fut terrible par la nécessité nous étions continuellement de nous défendre contre le choc des glaces. Nous ne pouvions nous en garentir que par des cables, des planches & des paillasses dont nous armions les flancs des Vaisseaux. Il y falloit joindre le secours des piques, des planches & des crocs pour detourner l'impétuosité des coups. Encore y en eut-il de si violens que des planches de trois pouces d'épaisseur furent coupées plus net qu'elles ne le seroient avec la hache. La pression des glaces qui nous serroient de tous côtés éleva plusieurs de nos Bâtimens au dessus de l'eau. Nous passâmes quatorze heures dans cette effrayante situation. Enfin l'obscurité se dissipa, & le vent d'Ouest-Nord-Ouest chassa les glaces. Tout le monde apporta ses efforts

Le 6 juillet 1801 (17 messidor an IX), vers sept heures du matin, le contre-amiral Saumarez, venant de Cadix par un vent d'ouest-nord-ouest, s'achemina vers la baie d'Algésiras, doubla le cap Carnero, entra dans la baie, et se porta vers la ligne d'embossage des Français. Le vent, qui n'était pas favorable