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Mis à jour: 4 juillet 2025
Dans la Matinée des boulevards, ce dialogue assez peu édifiant s'engage entre un «clincailler et sa fille» marchande d'oublies: LE CLINCAILLER.
Les marchands d'oublies, disparus depuis plus de cent ans, se rattachaient, dit le bibliophile Jacob, aux pâtissiers, tout au moins dans la dernière période. Anciennement les oublayers, oblayeurs et oublieurs étaient des pâtissiers qui ne fabriquaient pas de pâtisseries grasses. Ce titre, qui survécut
Charles d'Assoucy eut le coeur gros et les larmes aux yeux, en s'accusant d'avoir tué son bon ami le singe, qu'il avait tant de fois festoyé d'oublies et de gimblettes,
La mention d'une cérémonie semblable ne se trouve point dans d'autres métiers. Dès cette époque, on avait perdu l'idée respectueuse attachée aux emblèmes de la cérémonie décrite dans les règlements. Ce pot rempli de noix et d'oublies que le talmelier brisait contre le mur en signe d'émancipation, constituait un symbole dont on ne se rendait déj
À Marseille, les marchands d'oublies criaient: Marchands d'oublies! Oublies
En face, dans la baraque de toile, la jolie Mme Bouchard tenait le tourniquet. Elle portait une délicieuse toilette bleue d'une coupe paysanne, la taille haute, le corsage formant fichu, presque un déguisement, pour avoir bien l'air d'une marchande de pain d'épice et d'oublies. Avec cela, elle affectait un zézaiement adorable, un petit rire niais de la plus fine originalité. Sur le tourniquet, les lots étaient classés, d'affreux bibelots de cinq ou six sous, maroquinerie, verrerie, porcelaine; et la plume grinçait contre les fils de laiton, la plaque tournante emportait les lots, dans un bruit continu de vaisselle cassée. Toutes les deux minutes, quand les joueurs manquaient, Mme Bouchard disait de sa douce voix d'innocente, débarquée la veille de son village: «A vingt sous le coup, messieurs.... Voyons, messieurs, tirez un coup...» Le buffet également sablé, orné aux angles de plantes vertes, était garni de petites tables rondes et de chaises cannées. On avait tâché d'imiter un vrai café, pour plus de piquant. Au fond, au comptoir monumental, trois dames s'éventaient, en attendant les commandes des consommateurs. Devant elles, des carafons de liqueurs, des assiettes de gâteaux et de sandwiches, des bonbons, des cigares et des cigarettes faisaient un étalage louche de bal public. Et, par moments, la dame du milieu, une comtesse brune et pétulante, se levait, se penchait pour verser un petit verre, ne se reconnaissait plus au milieu de cette débandade de carafons, manoeuvrant ses bras nus au risque de tout casser. Mais Clorinde régnait au buffet. C'était elle qui servait le public des tables. On eût dit Junon fille de brasserie. Elle portait une robe de satin jaune, coupée de biais de satin noir, aveuglante, extraordinaire, un astre dont la traîne ressemblait
Jeunes amans qu'en secret L'Amour accompagne, Tirez avez votre objet, À tout coup l'on gagne. De mes avis faites cas, Fillettes jolies, Et surtout n'oubliez pas Le Marchand d'oublies!
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