United States or Sint Maarten ? Vote for the TOP Country of the Week !


La joyeuseté n'avait point abandonné la famille de {p.102} mon oncle de Bedée; ma tante choyait toujours un grand chien descendant de celui dont j'ai raconté les vertus; comme il mordait tout le monde et qu'il était galeux, mes cousines le firent pendre en secret, malgré sa noblesse. Madame de Bedée se persuada que des officiers anglais, charmés de la beauté d'Azor, l'avaient volé, et qu'il vivait comblé d'honneurs et de dîners dans le plus riche château des trois royaumes. Hélas! notre hilarité présente ne se composait que de notre gaieté passée. En nous retraçant les scènes de Monchoix, nous trouvions le moyen de rire

Azor lui a coûté très cher, et le marchand de chiens de la rue d'Amsterdam le lui a garanti pour un chien do chasse, foi d'honnête homme. Il a nommé le père et la mère d'Azor, et même son grand-père et sa grand'mère. Aussi M. Colin-Tampon a donné 800 francs pour entrer en possession d'Azor.

M. Colin-Tampon regarde longuement Azor, et Azor regarde longuement M. Colin-Tampon. Les yeux d'Azor sont souriants, comme si Azor se rendait compte de la mystification et en prenait son parti. Les yeux de M. Colin-Tampon ne sourient pas, ils expriment une violente indignation. Ne sachant quel parti prendre, il approche de ses lèvres la bouteille clissée.

On dit aussi, pour désigner cette désastreuse évocation des sifflets, faire appeler Azor; de l'habitude sont les vieilles femmes de siffloter en appelant leur chien, qui porte, toujours le nom d'Azor.

Après avoir accroché le fusil de Monsieur en lieu sûr, après avoir déposé sous le nez d'Azor une pâtée appétissante, Jeannette, qui songeait

M. Colin-Tampon comprend cette muette interrogation et répond: «Un lièvreAu seul mot de lièvre, Azor agite sa queue et bondit sur place. M. Colin-Tampon est surpris et un peu indigné que l'instinct d'Azor ne lui dise pas gît le lièvre. M. Colin-Tampon a bien le droit de s'indigner.

Quand la contraction nerveuse cessera, le gibier ne peut manquer de tomber. C'est l'avis d'Azor, qui a franchi d'un bond la clôture du champ, et qui attend, le nez en l'air, la chute du merle

Le facteur rural avait disparu dans un chemin creux qui l'éloignait de l'ours. La conscience de M. Colin-Tampon cessa de lui faire des reproches, et M. Colin-Tampon poussa un soupir de soulagement. D'autre part, le grand drôle et son ours avaient fait la paix, et s'en allaient tranquillement, l'un suivant l'autre, par une avenue qui les éloignait tous les deux de M. Colin-Tampon et d'Azor.