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Mademoiselle Marie! dit mademoiselle Raymond, voyez ce qu'elle a fait; et elle lui montre M. d'Aubecourt, le jardin dévasté, le chapeau rempli de fleurs. Madame d'Aubecourt ne comprend rien

Presque toute la matinée s'était passée dans les inquiétudes, et l'homme qu'on avait envoyé au village de la nourrice n'était pas encore revenu, lorsque le curé vint au château et fit demander madame d'Aubecourt. Comme il sortait de l'église après avoir fini l'office, il avait rencontré le fils de la voisine; et comme il le connaissait, il lui avait demandé s'il savait ce qu'était devenue Marie, car il avait appris sa disparition. Le paysan lui dit ce qui était arrivé, et il ajouta qu'il croyait que Marie devait être dans le cimetière. Ils y allèrent, et en effet ils la virent, par-dessus la haie, assise

Madame d'Aubecourt promit

Mais la nourrice s'étant sentie plus mal et n'entendant pas parler de madame d'Aubecourt, qu'un gros rhume avait empêché de l'aller voir, fit écrire

La Fête-Dieu approchait; les deux jeunes personnes, également pleines de piété et de ferveur, la voyaient arriver avec une joie mêlée de crainte. Alphonse songeait au beau jour qui devait ramener Marie, qui devait la donner, ainsi que sa soeur, pour exemple aux jeunes filles du village. Il aurait voulu le signaler par quelque fête; mais le sérieux et la sainteté d'un semblable jour ne souffraient aucun divertissement, ni même aucune distraction. Il voulut du moins contribuer, autant qu'il lui était possible, aux soins qui lui étaient permis. Madame d'Aubecourt avait fait faire

Si c'est une aussi bonne enfant que vous deux, dit M. d'Aubecourt attendri, je serai enchanté qu'elle revienne avec nous.

En ce moment arrive madame d'Aubecourt, appelant de son côté Marie, qu'elle est très-inquiète de ne trouver nulle part.

Madame d'Aubecourt était depuis six semaines environ

M. d'Aubecourt, dont ses fleurs faisaient toute l'occupation et tout le plaisir, et qui était accoutumé

Après avoir fait prévenir la nourrice du jour elle viendrait chercher Marie, ils partirent un matin, elle et ses enfants, montés sur des ânes. Celui qui devait emmener Marie était monté par une paysanne que madame d'Aubecourt avait louée pour servir la nourrice dans sa maladie, que malheureusement elle prévoyait ne pouvoir être longue; n'ayant pas les moyens de la récompenser de ce qu'elle avait fait pour Marie, elle voulait au moins s'acquitter de la manière qui était en son pouvoir: elle lui avait déj