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Mis à jour: 2 octobre 2025
Mais avant cet instant de faiblesse infinie, Traversant les plateaux, les torrents hauts ou secs, Chantant comme faisaient les marins d'Ionie Dans l'odeur du corail, du sel et du varech, J'irai jusqu'aux confins de ces rochers des Grecs, Où les flots démontés des colonnes d'Hercule Engloutissaient les nefs, au vent du crépuscule!...
Le frère de sa reine, courtisane d'Ionie! Oses-tu bien me nommer et ne pas rougir? Sans rougir? Tes yeux sont aussi mauvais que ton cœur! Tu colores ses joues charmantes, comme sur le Caucase la teinte mourante du jour, quand le soleil couchant nuance d'un rose plus sombre la blancheur de la neige; oui, tu lui reproches une insensibilité, un aveuglement qui t'appartiennent seuls.
Le vrai moyen de le goûter tel qu'il est dans ce mince volume, que, dix ans plus tard, il eût peut-être désavoué, c'est de le lire dans une bonne édition, comme celle du diligent Becq de Fouquières, donnant en notes la clef de ses imitations et réminiscences. C'est alors comme notre bibliothèque grecque et latine qui s'anime, qui vit, qui prend une voix, et qui chante autour de nous. Tous les bruits clairs et doux des mers d'Ionie, des vallons de Sicile, des côtes de Baies viennent
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