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Mis à jour: 11 juin 2025
Vous n'avez eu jamais un Alfonse d'Este aussi vrai et aussi beau que Mélingue. C'est un Bonington, ou, mieux, c'est un Titien vivant. On n'est pas plus prince, et prince italien, prince du seizième siècle. Il est féroce et il est raffiné. Il prépare, il compose et il savoure sa vengeance en artiste, avec autant d'élégance que de cruauté.
J'ai encore dans la pensée toutes ces scènes poignantes, tous ces mots charmants ou terribles, le sourire amer d'Alfonse d'Este, l'arrêt effrayant de Gennaro, le cri maternel de Lucrèce; j'ai dans les oreilles les acclamations de cette foule qui criait: «Vive Victor Hugo!» et qui vous appelait, hélas! comme si vous alliez venir, comme si vous pouviez l'entendre.
Nous partîmes ensuite, ma chère femme et moi, pour Milan et la villa d'Este. Nous étions en cette année d'enthousiasmes, de joies pures et radieuses, pour moi, que des heures d'inexprimable bonheur devaient marquer, dans ma carrière, de leur trace ineffable.
Quel était donc cet homme qui faisait trembler l'indomptable Catherine? Henri Ier de Lorraine, duc de Guise, était alors âgé de vingt-deux ans. Il était très beau. C'était le vivant portrait de sa mère, Anne d'Esté, duchesse de Nemours. Il avait donc cette beauté mâle et régulière de la superbe Italienne qui avait peut-être dans les veines un peu du sang de Lucrèce Borgia.
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