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Mis à jour: 15 juillet 2025


Maintenant, dans le sable aride de nos grèves, Sous les chiendents, au bruit des mers, Tu reposes parmi les morts qui me sont chers

Il y a, au cimetière du Père-Lachaise, aux environs de la fosse commune, loin du quartier élégant de cette ville des sépulcres, loin de tous ces tombeaux de fantaisie qui étalent en présence de l'éternité les hideuses modes de la mort, dans un angle désert, le long d'un vieux mur, sous un grand if auquel grimpent les liserons, parmi les chiendents et les mousses, une pierre. Cette pierre n'est pas plus exempte que les autres des lèpres du temps, de la moisissure, du lichen, et des fientes d'oiseaux. L'eau la verdit, l'air la noircit. Elle n'est voisine d'aucun sentier, et l'on n'aime pas aller de ce côté-l

Depuis, les morts nouveaux ont écrasé les vieux Et toujours cet enclos que le deuil ensemence S'étend, vierge et muet, vide et silencieux, Mêlant et remêlant les cendres aux poussières, Les défunts aux défunts, les débris aux débris, Sous le même soleil et les mêmes prières; Toujours les blés houleux entourent son mur gris. Toujours sous le manteau de ses folles avoines, De ses chiendents soyeux et de son gazon vert, Il tient caché les corps des abbés et des moines, Les mains jointes, le front du capuchon couvert. Et cette antiquité de deuil réglementaire, Ces mêmes morts toujours

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