United States or South Korea ? Vote for the TOP Country of the Week !


Je vous l'ay déja dit, & je vous le repete, J'ay du ressentiment de sa flâme discrette, Et c'est de tout mon coeur que je voudrois aymer, Celuy dont la vertu ne peut trop s'estimer: Mais j'atteste les Dieux que je ne le puis faire, Et s'il n'est point aymé, que c'est sans me déplaire.

Amintas est bien-fait, genereux; plein de gloire, Son bras s'est signalé par plus d'une victoire, Il est aymé du peuple, adoré de la Cour, De moindres qualités donneroient de l'amour. Mais la Princesse vient, retirez vous; possible Vas-je la disposer

Non, Seigneur, tout le peuple ayme ou craint ta puissance, Et la peur du trespas, ou le respect des Dieux, Tiendra dans le devoir les plus audacieux. Aussi n'est-ce pas l

Je vous ayme plus que autre femme, N'autre que vous n'aura la garde, Helas! de moy qui suy

Je voulus d'un Rival éprouver la vaillance, Et chercher dans sa mort le funeste plaisir, D'accuser vostre coeur, d'avoir sceu mal choisir, La crainte d'un Rival, qu'un Pere favorable.... Prince n'acheve pas un discours si coupable. Alcandre a douter d'Elise, & de sa foy; ! qui n'est pas jaloux quand il ayme?

Illum sepe prius multo mellumine tempta. Quod dixi decet forsitan ipse tibi Ne luy dy pas du premier sault Ma responce subtillement Souventeffois tempter le fault Premier par grant efforcement Pour congnoistre et sçavoir comment Il me ayme de bonne nature Car iceluy par adventure Ainsi que je t'ay dit dira Et que de moy il n'aura cure Nonobstant ce que je suis seure Que s'il le dit il mentira

Un malheureux, qu'opprime une indigne fortune, Vous ayme, & souffrira qu'elle vous soit commune; Un Prince trop heureux d'avoir porté vos fers, Et trop recompensé des maux qu'il a soufferts, Pour peu qu'en ses malheurs vous preniez part encore, Verra mourir pour luy la beauté qu'il adore? O Dieux! ce seul penser dans l'esprit d'un Amant, Est son plus veritable, et plus cruel tourment. Songez, songez, Princesse

Adieu le bien de tous les lieux, Adieu le mien dessoubz les cieux, Adieu regard tres gracieux, J'en preing congié de cueur piteux; Si fineray ma complainte, Ma joye sera actainte, Et de douleur auray mainte. Grant actainte Dont il me convient languir, Et sevir, Car j'ay aymé, et sans fainte, Celle qu'avoye tant crainte, Que pour elle vueil mourir.

Ah! quelles visions. Pour me treuver semblable A quelque autre beauté qui vous fut agreable, Je vous plais par copie? Oüy, rien que ce rapport N'entretient mon amour. Vous m'obligez bien fort, Et moy dés maintenant je vous ayme au contraire Comme un original qu'on ne peut contrefaire. Vous m'obligez aussi. Ma Soeur, jusqu'

Le pavillon du deffendeur Estoit tresrichement bordé De toute bonté & doulceur Les bannieres furent d'honneur Qui moult bien paroyent en ceste Le herault eut nom bien aymé Qui portoit blason de proesse Couronne d'entiere noblesse