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Premier en la terre amoureuse Ne te mesle point somme toute La est plaisance doloreuse Doulce savveur trop venimeuse Et n'a pas sens qui n'y fait doubte On m'y hait je n'y ayme goute Aage n'est plus en amour chier Pour ce te deffens ce quartier

Tu monstre bien que tu nous ayme grandement, d'avoir quitté ton païs pour nous venir instruire & endurer tant de mal comme tu as faict pendant deux ou trois Hyvers, que tu as couru les bois avec nous pour apprendre nostre langue.

Mais Amintas vaincu, perd l'espoir de vous plaire, Ce Prince qui vous ayme, & que vous méprisez, Pour conserver un bien que vous luy refusez, Pour deffendre la Cypre

Je l'ay ouy dire ainsi, dit la femme d'un secretaire, qui ayme fort

Car quoy qu'il soit quelquefois Forcené d'ire & de rage, Il ayme bien toute fois Des chansons le doux ramage. Et de cela soucieux A ses Syrenes il donne Mainte chanson qui resonne D'un chant fort harmonieux, Qui par ses douces merveilles Les peu rusez Nautonniers Attire par les oreilles, et les fait ses prisonniers.

J'ay tort, il est vray je blaspheme, Mais on perd la raison en perdant ce qu'on ayme, Et lors que le malheur nous reduit

Car je vous fais pour vray savoir, Que la plus tres belle qui soit Vous ayme de loyal vouloir, Et voulentiers pour vous feroit Tout ce qu'elle faire pourroit; Et vous mande que vrayement, Maugré Dangier et sa rudesse, Departir vous veult largement Tresor d'amoureuse richesse.

Je serois trop ingrate, inconstante & blamable, Si pour estre moins grand vous m'estiez moins aymable, Vostre sort au contraire accroist mon amitié Par ces tendres pensers qu'inspire la pitié, La perte d'un Estat que je causay moy-mesme, Ne doit pas empescher qu'un bon coeur ne vous ayme; C'est pourquoy (l'honneur sauf) esperez tout de nous, Comme si la Sicile estoit encore

Elle n'oubliait pas non plus par quel coup de fortune elle était entrée dans la maison royale de France. Elle était la première femme de sa famille qui eût fait un si grand mariage, et elle sentit vivement toujours, avec une modestie dont l'expression cause parfois quelque malaise, le rare honneur qu'elle avait eu d'épouser un fils de roi. Plus tard, quand elle fut régente du royaume, après la mort de son mari, elle parlait de ses enfants comme s'ils étaient d'une autre race qu'elle, «lesquels je ayme, écrivait-elle

Comment, se dit une de ces anciennes voisines, vous avez donc aymé quelque autre, qui avoit preoccupé vostre cœur devant le mariage? Ouy, Madame; mais la consideration des biens a aveuglé mes parens