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Veuillez supposer maintenant des spires de matière et d'étendue suffisantes pour supporter un moteur quelconque, vapeur, éther, air comprimé, etc., que ce moteur ait la permanence des forces employées dans les usages industriels, et, en le réglant

En effet, rien ne pouvait égaler la splendeur de ce monde sidéral baigné dans le limpide éther. Ces diamants incrustés dans la voûte céleste jetaient des feux superbes. Le regard embrassait le firmament depuis la Croix du Sud jusqu'

Il serait aisé de multiplier ces exemples, qui se présenteront en foule dans toute la durée de ce cours, puisque tel est maintenant l'esprit qui dirige exclusivement les grandes combinaisons intellectuelles. Pour en citer en ce moment un seul parmi les travaux contemporains, je choisirai la belle série de recherches de M. Fourier sur la théorie de la chaleur. Elle nous offre la vérification très-sensible des remarques générales précédentes. En effet, dans ce travail, dont le caractère philosophique est si éminemment positif, les lois les plus importantes et les plus précises des phénomènes thermologiques se trouvent dévoilées, sans que l'auteur se soit enquis une seule fois de la nature intime de la chaleur, sans qu'il ait mentionné, autrement que pour en indiquer le vide, la controverse si agitée entre les partisans de la matière calorifique et ceux qui font consister la chaleur dans les vibrations d'un éther universel. Et néanmoins les plus hautes questions, dont plusieurs n'avaient même jamais été posées, sont traitées dans cet ouvrage, preuve palpable que l'esprit humain, sans se jeter dans des problèmes inabordables, et en se restreignant dans les recherches d'un ordre entièrement positif, peut y trouver un aliment inépuisable

«Ah! fit Nicholl, c'est bon, ces rayons de chaleur! Avec quelle impatience, après une nuit si longue, les Sélénites doivent-ils attendre la réapparition de l'astre du jour! Oui, répondit Michel Ardan, humant pour ainsi dire cet éther éclatant, lumière et chaleur, toute la vie est l

Je vous ai vu au bord de ces païens rivages les temples ouverts, envahis par l'été, Maintiennent dans le temps, avec un long courage, De votre aspect changeant la multiple unité. Je vous vois, dieu guerrier, quand la foule unanime, Effaçant ses contours, arrachant ses liens, Semble un compact éther aspiré par les cimes Et gagne le sommet de monts cornéliens.

«Alors rien n'existait, dit un de ces hymnes, ni le néant, ni l'être, ni monde, ni espace, ni éther; il n'y avait point de mort, il n'y avait point d'immortalité, il n'y avait ni lumière ni ténèbres. Mais la création future reposait sur le vide. Glorifier Dieu fut le désir de naître pour le premier germe de la création...

Qu'est-ce donc qui m'empêche, ô terre complaisante, Doux éther caressant, sourire bleu des flots, Nature sans mémoire et toujours renaissante, De rentrer dans votre ample et sinueux complot? Ma jeunesse est en vous, les arbres, le rivage, Le temps qui se balance et ne s'écoule pas, Les matins toujours gais, les soirs pensants et sages Ont gardé mes regards, mes rêves et mes pas;

Je songeai qu'au cours d'une nuit délicieuse parmi les nuits de cet automne étrange de Venise, nulle feuille ne tournoie, alors que l'âme, suspendue entre l'espace et la durée, est comme un éther qui jouirait de s'accroître élastiquement, et que la musique n'a plus, pour ainsi dire, de contour extérieur, ma compagne, dont le beau visage ironique, pâle et busqué évoquait Jessica, m'avait dit avec émotion: Vous vous souvenez?

«O gemme de senteur, ô floraison adamantine et je ne sais quelle musique de paradis dans les syllabes fraîches, une volupté si délicate, des yeux si fraternels le baiser s'alanguirait au charme de boire un merveilleux étherNous regardions les jeux de nos pareils, si dissemblables de nos rêves, et sans nous targuer de la fierté triste des exilés nous éprouvâmes l'étonnement de l'antipathie.

L'apocalyptique splendeur du spectacle finissait par noyer dans une monstrueuse extase l'horreur et la pitié de Laurent. Mais le bitume et le soufre ne pleuraient pas de l'empyrée. Jamais si pur, si doux éther n'avait empli l'espace, jamais ciel si bleu si paressant n'avait leurré les mortels. Contrairement