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Zobéide demeura quelque temps

Zobéide, dit Scheherazade, poursuivit son histoire dans ces termes: Madame, me dit le jeune homme, vous m'avez fait assez voir que vous avez la connaissance du vrai Dieu, par la prière que vous venez de lui adresser. Vous allez entendre un effet très-remarquable de sa grandeur et de sa puissance. Je vous dirai que cette ville était la capitale d'un puissant royaume dont le roi mon père portait le nom. Ce prince, toute sa cour, les habitants de la ville et tous les autres sujets étaient mages, adorateurs du feu, et de Nardoun, ancien roi des géants rebelles

Amine prit une seconde fois le parti du porteur. Mes sœurs, dit-elle, il a raison; je lui sais bon gré de la demande qu'il nous fait. Il nous a assez bien diverties: si vous voulez m'en croire, ou plutôt si vous m'aimez autant que j'en suis persuadée, nous le retiendrons pour passer la soirée avec nous. Ma sœur, dit Zobéide, nous ne pouvons rien refuser

Zobéide et Amine firent difficulté d'accorder

Pour vous faire voir, reprit Zobéide d'un air très-sérieux, que ce que nous vous demandons n'est pas nouvellement établi parmi nous, levez-vous et allez lire ce qui est écrit au-dessus de notre porte en dedans.

Le calife, son grand vizir et le chef de ses eunuques, ayant été introduits par la belle Safie, saluèrent les dames et les calenders avec beaucoup de civilité. Les dames les reçurent de même, les croyant marchands, et Zobéide, comme la principale, leur dit d'un air grave et sérieux qui lui convenait: «Vous êtes les bienvenus; mais, avant toutes choses, ne trouvez pas mauvais que nous vous demandions une grâce. ! quelle grâce, madame? répondit le vizir; peut-on refuser quelque chose

Après avoir écouté Zobéide avec admiration, le calife fit prier par son grand vizir l'agréable Amine, de vouloir bien lui expliquer pourquoi elle était marquée de cicatrices...... Mais, sire, dit Scheherazade en cet endroit, il est jour, et je ne dois pas arrêter davantage votre majesté. Schahriar, persuadé que l'histoire que Scheherazade avait

Le calife, impatient de son naturel, souffrait infiniment plus que les autres de voir que sa vie dépendait du commandement d'une dame offensée et justement irritée; mais il commença de concevoir quelque espérance quand il vit qu'elle voulait savoir qui ils étaient tous; car il s'imagina qu'elle ne lui ferait pas ôter la vie, lorsqu'elle serait informée de son rang. C'est pourquoi il dit tout bas au vizir, qui était près de lui, de déclarer promptement qui il était. Mais le vizir, prudent et sage, désirant sauver l'honneur de son maître, et ne voulant pas rendre public le grand affront qu'il s'était attiré lui-même, répondit seulement: Nous n'avons que ce que nous méritons. Mais quand, pour obéir au calife, il aurait voulu parler, Zobéide ne lui en aurait pas donné le temps. Elle s'était déj

Le calife, son grand vizir et le chef de ses eunuques, dit la sultane, ayant été introduits par la belle Safie, saluèrent les dames et les Calenders avec beaucoup de civilité. Les dames les reçurent de même, les croyant marchands; et Zobéide, comme la principale, leur dit d'un air grave et sérieux qui lui convenait: Vous êtes les bienvenus; mais avant toutes choses ne trouvez pas mauvais que nous vous demandions une grâce. Eh! quelle grâce, madame? répondit le vizir. Peut-on refuser quelque chose

« Madame, repartit le porteur, je vous promets d'observer cette condition avec tant d'exactitude que vous n'aurez pas lieu de me reprocher d'y avoir contrevenu, et encore moins de punir mon indiscrétion: ma langue, en cette occasion, sera immobile, et mes yeux seront comme un miroir qui ne conserve rien des objets qu'il a reçus. Pour vous faire voir, reprit Zobéide d'un air très- sérieux, que ce que nous vous demandons n'est pas nouvellement établi parmi nous, levez-vous et allez lire ce qui est écrit au- dessus de notre porte en dedans