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Une clameur horrible me réveilla vers neuf heures. A peine ouverts, mes yeux furent éblouis par la clarté d'un incendie que l'armée prussienne saluait d'un hurrah frénétique. Trois ou quatre maisons flambaient dans la nuit. Enveloppé de mon fidèle tartan, je restai étendu sur le dos, regardant brûler cet incendie qui projetait de grandes lueurs sur le ciel. La voix du canon aurait pu seule me tirer de mon immobilité. Je n'avais pas bien le sentiment de mon existence. Des zouaves, dans toutes les attitudes, dormaient ou fumaient la pipe autour de moi. Que de choses s'étaient passées depuis deux jours! Je regardais mes mains noires de poudre. Un bruit sourd et continu me tira de cet anéantissement. Des masses épaisses et sombres marchaient dans l'obscurité de la nuit et passaient devant moi: c'étaient les débris de l'armée qui avait perdu la bataille suprême. Vaincue et brisée, elle se rangeait autour des remparts. Des régiments de ligne entiers suivaient l'infanterie de marine, qui avait si vaillamment payé la dette du sang. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas donné. Des mots sans suite nous apprenaient que le maréchal de Mac-Mahon avait été blessé, quelques-uns le disaient mort, et que des mains du général Ducrot le commandement avait passé aux mains du général Wimpfen. L'éclair vacillant des baïonnettes reluisait au-dessus des képis. Cette foule énorme marchait d'un pas lourd: elle portait le poids d'une défaite. Une partie de la nuit se passa dans ce tumulte. J'ouvrais et je fermais les yeux tour

[Note 65: Louis-Félix, baron de Wimpfen (1744-1814) était maréchal de camp lorsqu'il fut élu député aux

Le baron de Wimpfen est un des plus braves et des plus loyaux officiers de l'armée. Il a cette noble et touchante simplicité d'un Allemand, d'un militaire et d'un bon gentilhomme; il a conté cette aventure

Le lendemain, je ne l'oublierai jamais, on afficha partout la proclamation du général de Wimpfen, qui avait signé la capitulation de la ville et de l'armée. Tous nous étions prisonniers de guerre.

Schoenbrunn, le 30 juin 1809. «Aussitôt que j'ai reçu votre lettre du 18, monsieur le baron de Wimpfen, je l'ai mise sous les yeux de l'empereur. Les travaux que vous avez faits devant Presbourg, les mouvemens de bateaux faits sur les quais, l'occupation des îles retranchées, ont, d'après le rapport du général français commandant, motivé l'attaque de cette ville. Il est conforme aux principes de la guerre qu'on cherche

Le 1er septembre 1870, le commandement du maréchal de Mac-Mahon était remis, vers huit heures, au général Ducrot. La retraite sur Mézières était-elle praticable? Peut-être le 31 août aurait-on pu y songer, mais, le lendemain, la route était complètement fermée par les forces allemandes; tous les canons de la quatrième armée prussienne étaient installés le long du bois de la Félizette et de chaque côté de la ligne de Mézières. Comment faire passer sous leur feu une cohue démoralisée? Mais y avait-il un endroit par l'on pouvait sortir de cet entonnoir de Sedan l'armée française avait été conduite? Oui, et c'était Bazeilles-Carignan, affirme M. Duquet, avec le général de Wimpfen, le général Chanzy et M. Jules Claretie. L

Ces travaux, qui durèrent trois jours, étant achevés, Monsieur et le comte d'Artois arrivèrent; ils firent la {p.064} reconnaissance de la place, qu'on somma en vain, quoique Wimpfen la semblât vouloir rendre. Comme le grand Condé, nous n'avions pas gagné la bataille de Rocroi, ainsi nous ne pûmes nous emparer de Thionville; mais nous ne fûmes pas battus sous ses murs, comme Feuquières . On se logea sur la voie publique, dans la tête d'un village servant de faubourg

[Note 15: Les historiens romanesques ne tiennent jamais quitte leur héroïne, sans essayer de prouver qu'elle a être amoureuse. Celle-ci probablement, disent-ils, l'aura été de Barbaroux. D'autres, sur un mot d'une vieille servante, ont imaginé un certain Franquelin, jeune homme sensible et bien tourné, qui aurait eu l'insigne honneur d'être aimé de mademoiselle Corday et de lui coûter des larmes. C'est peu connaître la nature humaine. De tels actes supposent l'austère virginité du coeur. Si la prêtresse de Tauride savait enfoncer le couteau, c'est que nul amour humain n'avait amolli son coeur. Le plus absurde de tous, c'est Wimpfen, qui la fait d'abord royaliste! amoureuse du royaliste Belzunce! La haine de Wimpfen pour les Girondins, qui repoussèrent ses propositions d'appeler l'Anglais, semble lui faire perdre l'esprit. Il va jusqu'

Le baron de Wimpfen, député de Normandie, étant