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Oui, comme une prédiction terrible, les vers des Châtiments me revenaient au souvenir lorsque je parcourais le champ de bataille de Sedan, et j'étais tenté de les trouver trop doux lorsque je voyais ces 400 canons, ces mitrailleuses, ces drapeaux qu'emportait l'ennemi, lorsque je regardais ces mamelons couverts de morts, ces soldats couchés et entassés, vieux zouaves aux barbes rousses, jeunes Saint-Cyriens encore revêtus du costume de l'

Ici, continua-t-il, c'est le commandant Morand; ici, ce brave Frantz, un brave ami; ici, Bessières. Et je vis sur une pierre plate: Capitaine Bessières, 1er zouaves, telle compagnie, tel bataillon, 3 décembre. L

Tu te souviendras de ton aîné, du petit officier de zouaves qui ne reviendra plus et tu associeras ma mémoire

Les zouaves et autres prestiges de l'uniforme, cavaliers ou fantassins, prisonniers de la cohue, les entendaient et les respiraient. Vîtes-vous jamais le superbe étalon briser l'obstacle qui barre le chemin de la prairie sont les cavales? Tous les prestiges hennissant, frémissant, bondissant, humant

Et c'est une surprise d'entrer dans cette vaste chambre du mandarin, que les zouaves ont transformée en chapelle. Chapelle un peu étrange, il est vrai.

Les zouaves, habitants du fort, qui si gaiement, il y a un mois, s'étaient mis en route pour y succéder

Des chansons apprises au service, sur le gaillard d'avant, il y a, comme on sait, beaucoup de beaux chanteurs: Un noble corps, pas moins, que celui des zouaves, Mais chez nous les braves Narguent le destin, Hurrah! Hurrah! vive le vrai marin!

C'est un de nos «gîtes d'étape», occupé par des zouaves; nous y descendons pour y toucher nos vivres de campagne: deux jours de pain, de vin, de conserves, de sucre et de thé. Nous ne recevrons plus rien maintenant jusqu'

Des tentes d'un régiment de ligne, je passais aux tentes d'un bataillon de chasseurs de Vincennes; je tombais d'un escadron de cuirassiers dans un escadron de hussards; je me perdais entre des batteries dont les canons luisaient au soleil. Si je demandais un renseignement, je n'obtenais que des réponses vagues. Enfin, après trois ou quatre heures de marche dans cette solitude animée par le bruit des clairons, j'arrivai au campement du 3e zouaves. Quelques centaines d'hommes y étaient réunis portant la veste au tambour jaune. Quand il avait quitté l'Afrique, le régiment comptait près de trois mille hommes. Le colonel Bocher était l

Nos matelots, toute la nuit d'avant, sur une mer remuée et dangereuse, avaient peiné pour embarquer leurs munitions, leurs bagages, et ils avaient fait cela avec l'abnégation habituelle, sans un murmure, sans se demander: «Pourquoi s'en vont-ils, les zouaves; pourquoi s'en vont-ils, tous les soldats, tandis qu'il n'est pas question de retour pour nous, les marins, fatalement voués, de par les conditions mêmes de cette campagne très spéciale, aux besognes obscures et aux épuisantes fatigues?...»