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Chez le riche on festonne; Les bambins, tout joyeux, embrassent leurs parents; Sur ces candides fronts l'espérance rayonne, Comme une étoile d'or sur un ciel de printemps! Un arôme suave embaume la demeure Des fruits en pyramide et des gâteaux charmants Trônent sur le cristal en attendant cette heure leur fera la guerre un essaim de gourmands.

On nous montre ensuite un premier temple, et c'est un chatoiement d'ors aussitôt que la porte s'ouvre. Des ors discrets, ayant ces tons chauds et un peu rouges que les laques prennent au cours des siècles. Trois autels d'or, trônent, au milieu d'une pléiade de petits dieux d'or tous pareils entre eux, trois grands dieux d'or aux paupières baissées. Toutes pareilles aussi, en leur raideur archaïque, les gerbes de fleurs d'or plantées dans les vases d'or qui s'alignent devant ces autels. Du reste, la répétition, la multiplication obstinée des mêmes choses, des mêmes attitudes et des mêmes visages est un des caractères de l'art immuable des pagodes. Ainsi que dans tous les temples d'autrefois, il n'y a aucune ouverture pour la lumière; seules, les lueurs glissées dans l'entre-bâillement des portes éclairent par en dessous le sourire des grandes idoles assises et l'enlacement des chimères qui se contournent dans les nuages du plafond. Rien n'a été touché, rien n'a été enlevé, pas même les cloisonnés admirables brûlent des baguettes parfumées; évidemment on a ignoré ce lieu, on y est

Les Mères habitent le vide, le silence impénétrable. Autour d'elles, point de lieu, point de temps; elles trônent par del

L'action ne se passe pas dans la Forêt-Noire, mais dans un fort bel hôtel de la Chaussée-d'Antin. Quoi que Saint-Simon pût en dire, les hôtels de la Chaussée-d'Antin sont fort bien hantés. En dépit de l'école romantique, les maisons qui trônent dans la rue de Provence, dans la rue de la Victoire, dans la rue Neuve-des-Mathurins, voient monter et descendre dans leurs escaliers un assez joli nombre de drames romantiques et de ballades

Tolstoï ne parle pas aux privilégiés de la pensée, il parle aux hommes ordinaires hominibus bonæ voluntatis. Il est notre conscience. Il dit ce que nous pensons tous, âmes moyennes, et ce que nous craignons de lire en nous. Et il n'est pas pour nous un maître plein d'orgueil, un de ces génies hautains qui trônent dans leur art et leur intelligence, au-dessus de l'humanité. Il est ce qu'il aimait

Charriant les fardiers, passaient, d'une allure majestueuse et lente, les grands chevaux des «Nations». À leurs larges colliers des clous dorés dessinaient le nom ou le monogramme de la corporation propriétaire. Les voituriers de ces chars n'emploient pour toutes rênes qu'une longue corde de chanvre passée dans un des anneaux du collier. Soit qu'ils trônent debout sur leurs chariots lèges

Laissez-vous adorer, au grand air, dans les plaines, Lorsque les vents chauffés tombent du ciel en feu, Qu'immobiles d'orgueil, au bord de l'étang bleu, Dans les midis vibrants et roux, trônent les chênes. Au temps les taureaux fougueux sentent venir L'accès dit rut, la fièvre affolante, hagarde, Lorsque dans les vergers des fermes on regarde Les jeunes étalons, le cou tendu, hennir;

Ainsi la pantomime espagnole et le boléro trônent, depuis quelques jours, au théâtre des Variétés, et les amateurs de haut goût applaudissent l'ardente Dolorès, la vive Manuela-Garcia et les deux Camprubi.