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On nous montre ensuite un premier temple, et c'est un chatoiement d'ors aussitôt que la porte s'ouvre. Des ors discrets, ayant ces tons chauds et un peu rouges que les laques prennent au cours des siècles. Trois autels d'or, trônent, au milieu d'une pléiade de petits dieux d'or tous pareils entre eux, trois grands dieux d'or aux paupières baissées. Toutes pareilles aussi, en leur raideur archaïque, les gerbes de fleurs d'or plantées dans les vases d'or qui s'alignent devant ces autels. Du reste, la répétition, la multiplication obstinée des mêmes choses, des mêmes attitudes et des mêmes visages est un des caractères de l'art immuable des pagodes. Ainsi que dans tous les temples d'autrefois, il n'y a aucune ouverture pour la lumière; seules, les lueurs glissées dans l'entre-bâillement des portes éclairent par en dessous le sourire des grandes idoles assises et l'enlacement des chimères qui se contournent dans les nuages du plafond. Rien n'a été touché, rien n'a été enlevé, pas même les cloisonnés admirables brûlent des baguettes parfumées; évidemment on a ignoré ce lieu, on y est

"Il fait froid, il fait noir; nous mangeons du cheval, du chat, du chameau, de l'hippopotame (ah! si nous avions les bons oignons, le catigot et la cachat de la Ribote de Trinquetaille!) Les fusils nous brûlent les doigts. Le bois se fait rare. Les armées de la Loire ne viennent pas. Mais cela ne fait rien. Les gens de Berlin s'ennuieront quelque temps encore devant les remparts de Paris .................................................... ...................................................................... ...................................................................... "Adieu, mon Capoulié, trois gros baisers: un pour moi, l'autre pour ma femme, l'autre pour mon fils. Avec ça, bonne année, comme toujours d'aujourd'hui

Cet étrange passant énumère toutes les amertumes dont est faite la vie, les duretés du sort, les duretés des hommes, auxquelles s'ajoutent nos propres folies. Les unes après les autres, les folies nous conduisent, Les passions licencieuses brûlent, Elles décuplent la force de la loi de la nature: Que l'homme fut créé pour gémir .

Mais il faut qu'il brûlent selon les lois de l'église. C'est une question délicate, théologique... Alors, que le pape décide. Il ne s'agit ici ni du pape, ni des moines. Nous devons penser au peuple, signori.

Excusez-moi, dit le vieillard, mais je n'y vois presque plus. Les yeux des vieillards ne sont pas faits pour pleurer, et, lorsqu'ils pleurent trop, les larmes les brûlent. Ah! cher baron, dit la jeune femme, je vois bien en effet que votre vue baisse, car vous m'eussiez reconnue, même sous mes habits d'homme. Il faut donc que je vous dise mon nom?

Ah! vous regardez les cierges... Il y en a près de deux cents qui brûlent

Madame Garnier, la veuve de l'ivrogne qui s'est noyé dans sa cuve, avait une nièce qu'elle fit venir de Bordeaux, lors de la catastrophe. Une grande brune, avec des yeux énormes, des yeux noirs, tout noirs, et qui brûlent; elle les fait aller comme je fais aller dans l'étude un miroir cassé, pour jeter des éclairs; ils roulent dans les coins, remontent au ciel et vous prennent avec eux.

Je ne dis pas non! Mais travailler pour gagner sa vie, c'est autre chose. Travailler, mademoiselle, c'est se battre avec l'ouvrage, c'est pousser l'aiguille dans l'étoffe quand on n'y voit plus, quand les paupières vous brûlent, quand le poignet vous fait mal, quand des mains vous tordent des choses dans l'estomac, quand vous avez comme une boule de plomb dans le crâne, une boule qui vous courbe le visage sur la besogne enragée. Travailler, c'est se lever

Au reste, la plupart des lettres russes interceptées, exprimaient le même étonnement. «Quand nos villes brûlent, disaient-elles, nous n'entendons ici que le son des cloches, que des chants de reconnaissance et des rapports triomphans. Il semble qu'on veuille nous faire remercier Dieu des victoires des Français. Ainsi l'on ment dans l'air, on ment par terre, on ment en paroles et par écrit, on ment au ciel et

Va, répondit-elle, va chez les Beni-Mzab, ton père est allé, et tu en trouveras. Ont-elles tes grands cheveux soyeux et tes yeux qui étincellent? Ont-elles ta jolie bouche et ta voix qui fait sauter le coeur? Elles ont tout cela et encore autre chose. O Meryem, il sort de tous tes gestes des parfums qui brûlent. Tais-toi, petit garçon, ton père va venir.