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Dans les comités de salut public et de sûreté générale, les tricoteuses acclament les dénonciateurs. En prairial, elles ne se bornent pas

Et Julie lui cracha au visage. La foule des tricoteuses et des sans-culottes se relâchait alors de sa vigilance révolutionnaire; son ardeur civique était bien attiédie: il n'y eut autour de Gamelin et de son agresseur que des mouvements incertains et confus. Julie fendit l'attroupement et disparut dans le crépuscule.

Elles couvrent de leurs huées la parole des hommes modérés. «Monsieur le président, faites donc taire ce tas de sans-culottesdit l'abbé Maury en désignant les tricoteuses. C'est ainsi que fut employé pour la première fois ce nom qui devait désigner les purs Jacobins .

Les femmes politiques de la Révolution: Mme Roland, Charlotte Corday, Olympe de Gouges. Les mégères. Les flagelleuses. Leurs clubs. Les tricoteuses; les sans-culottes. Les Furies de la guillotine. La Mère Duchesne, Reine Audu, Rose Lacombe. Théroigne de Méricourt.

À l'une des dernières séances du tribunal, ma mère, d'un regard, fit pleurer les femmes de la galerie; pourtant ces mégères ne passaient pas pour avoir le cœur bien tendre. On les appelait furies de guillotine et tricoteuses de Robespierre. Les marques de sympathie que ces enragées donnèrent

Tandis que la tragédie rougissait les rues, la bergerie florissait au théâtre; il n'était question que d'innocents pasteurs et de virginales pastourelles: champs, ruisseaux, prairies, moutons, colombes, âge d'or sous le chaume, revivaient aux soupirs du pipeau devant les {p.013} roucoulants Tircis et les naïves tricoteuses qui sortaient du spectacle de la guillotine. Si Sanson en avait eu le temps, il aurait joué le rôle de Colin, et Mlle Théroigne de Méricourt celui de Babet. Les Conventionnels se piquaient d'être les plus bénins des hommes: bons pères, bons fils, bons maris, ils menaient promener les petits enfants; ils leur servaient de nourrices; ils pleuraient de tendresse

Ces sentiments, non encore hautement manifestés, éclataient avec tant de force dans l'expression des visages que les sans-culottes et les tricoteuses qui suivaient la charrette arrêtèrent leurs danses et leurs clameurs cannibalesques, dans la crainte de provoquer des protestations. Quelques voix même s'élevèrent en faveur des prévenus. Allait-on encore guillotiner ceux-l

Ce sont les tricoteuses de ce temps-l

Il y avait dans Thermidor plusieurs forts «clous»: le choeur des tricoteuses, le cantique des religieuses dans la charrette, la séance de la Convention, sans compter, dans un ordre d'intérêt plus rare, l'admirable scène des dossiers. Les «clous» de Paméla sont plus modestes.

En même temps que la Terreur, règne une effroyable misère. À Paris, durant l'hiver de 1794, les denrées n'arrivent plus, et on meurt de faim. Pour avoir un morceau de pain chez les boulangers ou un morceau de viande aux halles, il faut attendre de longues heures, et, quand on a longtemps attendu, se battre pour n'avoir pas attendu en vain et ne pas revenir les mains vides. La capitale de la France n'est plus la brillante cité, la première ville du monde, mais une vaste prison chacun surveille son voisin ou se défie de lui. Par les rues, on ne voit que gens pressés, s'en allant tête basse, comme s'ils redoutaient d'être reconnus. Le pavé appartient aux sans-culottes et aux tricoteuses, ordinaire escorte des condamnés. Dans le jour, le peuple, s'il n'est sur leur passage, est aux abords de la Convention ou dans les tribunes de l'assemblée. Du dehors ou du dedans, il dicte ses volontés