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Arrêté bientôt après, comme suspect, et peut-être pour cette franchise même, sur l'ordre des représentants Baudot et Lacoste, dans la nuit du 10 janvier 1794, Butenschoen ne fut pas transféré, comme ses compagnons d'infortune, dans les prisons de Dijon. Il resta

Malheureusement, une mort prématurée vint arrêter le grand Lavoisier au milieu de ses travaux. C'était l'époque sanglante de 1794, la France, attaquée de tous côtés, au dehors et au dedans, ne savait plus distinguer ses amis et ses ennemis. Lavoisier, qui avait occupé un poste dans les finances, fut accusé avec beaucoup d'autres. Lui-même, sûr de son innocence, au lieu de s'enfuir, vint noblement se constituer prisonnier. Mais, enveloppé dans une condamnation qui frappait

On parut un peu se calmer. Le lendemain, dernier jour de l'année et cinquième sans-culottide de l'an II (21 septembre 1794), la fête ordonnée depuis long-temps pour placer Marat au Panthéon et en exclure Mirabeau, fut célébrée. Déj

Georges-Jacques Danton, notre père, se maria deux fois. Il épousa d'abord, en juin 1787, Antoinette-Gabrielle Charpentier, qui mourut le 10 février 1793. Dans le cours de la même année 1793, nous ne pourrions pas indiquer l'époque précise, il épousa en secondes noces Mlle Sophie Gély, qui vivait encore il y a deux ans (nous ne savons pas si elle est morte depuis). Notre père, en mourant, ne laissa que deux fils issus de son premier mariage. Nous sommes nés, l'un le 18 juin 1790, et l'autre le 17 février 1792. Notre père mourut le 5 avril 1794; nous n'avons donc pas pu avoir le bonheur de recevoir ses enseignements, ses confidences, d'être initiés

Que sont, sans compter les massacres de la Saint-Barthélémy, les exécutions de 1793 et de 1794 auprès des cruautés sans nom qui ont déshonoré le règne de Louis XIV avant et après la révocation de l'édit de Nantes? Et nous-mêmes, avons-nous donc été si tendres, pour nous montrer d'une telle rigueur dans nos jugements sur les grands lutteurs de la Révolution?

[Note 106: Le chevalier de Champcenetz (1759-1794) fut le principal rédacteur des Actes des Apôtres. Il écrivit aussi dans le Petit Journal de la Cour et de la Ville, et, de concert avec Rivarol, publia en 1790 le Petit Almanach des grands hommes de la Révolution. Ayant quitté Paris après le 10 août, il eut l'imprudence d'y revenir, fut arrêté et traduit, le 23 juillet 1794, devant le tribunal révolutionnaire. Quand le président eut prononcé sa condamnation

Après la lutte révolutionnaire qui s'était accomplie du 14 juillet 1789 au 9 thermidor 1794; après les journées des 5 et 6 octobre, du 21 juin, du 10 août, des 2 et 3 septembre, du 21 mai, du 29 thermidor, et du 1er prairial; après avoir vu tomber la tête du roi et de ses juges, de la reine et de son accusateur, des Girondins et des Cordeliers, des modérés et des Jacobins, la France avait éprouvé la plus effroyable et la plus nauséabonde de toutes les lassitudes, la lassitude du sang!

Il me souvient fort bien que, le 5 thermidor an II de la République, ou 1794, ce qui m'est totalement indifférent, j'étais assis, absolument seul, près de ma fenêtre qui donnait sur la place de la Révolution, et je tournais dans mes doigts la tabatière que j'ai l

Bientôt après ce fut le tour du cadavre de Mme de Maintenon. En janvier 1794, pendant qu'on travaillait

[Note 32: Voici ce que, le 20 germinal de l'an II (9 avril 1794), écrivait «aux citoïens composant le tribunal révolutionnaire» le plus célèbre des défenseurs officieux, celui auquel la réaction a tressé le plus de couronnes, Chauveau-Lagarde: «Avant même que le tribunal eût arrêté de demander aux défenseurs officieux des certificats de civisme, j'ai prouvé par ma conduite combien cette mesure est dans mes principes: j'avois déj