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Le prince était un homme d'une cinquantaine d'années, de petite taille, sans élégance dans la tournure, sans beauté sur le visage, mais avec des yeux de haute et claire intelligence, dont l'expression charmait. L'air très énergique, même un peu rude, il parlait d'une voix brève, autoritaire, mais qui se tempérait tout

Cette fameuse Montagne, qu'on se représente comme toujours terrible, jetait des flots de lumière et de charité sur des flots de sang. Elle ne cessait de déposer dans ses décrets immortels le germe de toutes les institutions utiles; elle tarissait les sources de la misère publique, réprimait les excès de la propriété individuelle sans la détruire, tempérait la concurrence sans tuer l'émulation, cette racine de l'activité humaine, propageait les moyens d'instruction et les disséminait dans toute la République, comme les réverbères dans une cité; fondait l'

Cet homme portait une marque de commandement sur la poitrine: vêtu comme les autres paysans, il était armé d'un sabre nu et ensanglanté; sa barbe épaisse et rousse lui donnait un air dur que ne tempérait nullement son regard de bête sauvage. Ce regard, qui ne peut se fixer sur rien, est fréquent parmi les Russes, excepté chez ceux qui sont tout

A cet enseignement purement philosophique et qui n'était ni sans austérité ni sans sécheresse, se mêlaient quelques digressions littéraires, et même, au dire de ses contemporains, il ne s'interdisait pas les plaisanteries et le badinage . Autant que le lui permettait la rigueur de son esprit passionnément raisonneur, il tempérait les âpretés de la logique par quelques souvenirs des poëtes qu'il aimait. Virgile et Horace, Ovide et Lucian, toujours présents

Caroline recueillait avidement ces récits étaient empreintes les diverses splendeurs de la noblesse française avec tout l'héroïsme qui la rendait redoutable, avec toute la grâce qui tempérait cet héroïsme pour le faire aimer.

Je ne sais si on pouvait dire de Mathieu de Montmorency qu'il était ce qu'on est convenu d'appeler un homme d'esprit: il avait assurément l'âme plus haute et plus grande que son esprit n'était étendu; mais il y avait dans ses jugements, dans ses sentiments, dans son langage, une délicatesse et une distinction rares. Le souvenir des entraînements de sa jeunesse tempérait sa sévérité, et l'austérité de la vie qu'il s'était imposée depuis sa conversion ajoutait par le respect

«Frédéric, dit Nicolas de Jamsila (Hist. Conradi et Manfredi, t. VIII, p. 495) fut un homme d'un grand coeur, mais la sagesse, qui ne fut pas moins grande en lui, tempérait sa magnanimité, en sorte qu'une passion impétueuse ne déterminait jamais ses actions, mais qu'il procédait toujours avec la maturité de la raison... Il était zélé pour la philosophie; il la cultiva pour lui-même, il la répandit dans ses

Comme ils approchaient de la terre, dont l'aspect leur semblait inégal, ils sentirent la fraîcheur de la verdure naissante qui se balançait dans les forêts élevées, et tempérait l'ardeur de l'air. C'était pour leurs yeux fatigués une espèce d'écran qui leur cachait les vagues étincelantes et les cieux si clairs et ardens.

Il se fit un profond murmure, et les curieux qui remplissaient les couloirs se rangèrent pour livrer passage au noble chasseur des Montagnes Rocheuses. Lui, pâle, mal rétabli encore de sa récente blessure, il s'avança lentement, le front haut mais sans arrogance, vers le banc des témoins. Un air de souffrance tempérait l'énergie de sa figure et lui donnait un charme nouveau. On savait comment il avait été blessé dans une partie de chasse, quelles souffrances il avait endurées, comme la mort était venue près de l'emporter. Depuis quelques jours seulement il pouvait sortir; la plaie était cicatrisée. C'est lui qui dans un accès de fièvre, avait innocemment et sans malice, trahi son frère l'Abénaqui, un sauvage comme lui. Il le regrettait sans doute.... comme l'on peut regretter une faute dont l'on n'est nullement responsable. S'il n'eût point eu cette fièvre, l'accusé serait encore libre et heureux. Voil

Quelques flocons de neige tombaient doucement sur la terre froide. La lune dormant encore sous l'horizon, la seule lumière des étoiles tempérait les ténèbres, avec les farandoles lumineuses et mobiles d'une aurore boréale qui brillait au ciel. Ces vaporeuses clartés couraient disséminées dans l'espace, et le silence était si profond sur la ville entière, qu'on entendait leurs mystérieux frizelis.