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La Moucheronne en savait assez; elle retomba sur son lit de feuilles, caressa du bout de son pied la tête venue et de la louve et songea. Il avait neigé toute la nuit; les flocons formaient une ouate cotonneuse sur la mousse de la forêt, et les grands arbres dénudés en étaient aussi couverts.

Dehors, il neigeait, une neige pas bien méchante, des flocons lents, qui avaient l'air de voltiger plutôt que de tomber. Pour rentrer chez nous, il fallait traverser un quartier très spécial, qui se retrouve dans toutes les villes japonaises et s'appelle toujours le Yochivara.

Un matin d'octobre, Maria vit en se levant la première neige descendre du ciel en innombrables flocons paresseux. Le sol était blanc, les arbres poudrés, et il semblait bien que l'automne fût déj

Nous pestons quand la neige envahit nos rues, couvre nos toits. Nous soupirons après les tièdes journées de printemps, ou rêvons de fuir vers de chimériques climats, des Rivieras éternellement douces. Or, les habitants de ces contrées privilégiées sont, eux, dans la joie, quand, d'aventure, les blancs flocons leur arrivent.

Ce fut par une sombre soirée de février que je revis les murailles massives de notre antique demeure se détachant sur une légère couche de neige qui couvrait la campagne. Une bise aigre et glacée soufflait par intervalles; des flocons de givre tombaient comme des feuilles mortes des arbres de l'avenue, et se posaient sur le sol humide avec un bruit faible et triste.

Pékin!... Et, en quelques secondes, tandis que je subis la puissance évocatrice de ce nom ainsi jeté, une grande muraille couleur de deuil, d'une hauteur jamais vue, achève de se découvrir, se développe sans fin, dans une solitude dénudée et grisâtre, qui semble un steppe maudit. C'est comme un formidable changement de décor, exécuté sans bruit de machinistes, ni fracas d'orchestre, dans un silence plus imposant que toutes les musiques. Nous sommes au pied de ces bastions et de ces remparts, nous sommes dominés par tout cela, qu'un repli de terrain nous avait caché. En même temps, la pluie devient de la neige, dont les flocons blancs se mêlent aux envolées sombres des détritus et de la poussière. La muraille de Pékin nous écrase, chose géante, d'aspect babylonien, chose intensément noire, sous la lumière morte d'un matin de neige et d'automne. Cela monte dans le ciel comme les cathédrales, mais cela s'en va, cela se prolonge, toujours pareil, durant des lieues. Pas un passant aux abords de cette ville, personne. Pas une herbe non plus le long de ces murs; un sol raviné, poussiéreux, sinistre comme des cendres, avec des lambeaux de vêtements qui traînent, des ossements, un crâne. Et, du haut de chacun des créneaux noirs, un corbeau, qui s'est posté, nous salue au passage en croassant

De même que, par un jour d'hiver, tombent les flocons amoncelés de la neige, quand le sage Zeus, manifestant ses traits, les répand sur les hommes mortels, et que les vents se taisent, tandis que la neige couvre les cimes des grandes montagnes, et les hauts promontoires, et les campagnes herbues, et les vastes travaux des laboureurs, et qu'elle tombe aussi sur les rivages de la mer écumeuse les flots la fondent, pendant que la pluie de Zeus enveloppe tout le reste; de même une grêle de pierres volait des Akhaiens aux Troiens et des Troiens aux Akhaiens, et un retentissement s'élevait tout autour de la muraille.

Virginie avait une fluxion de poitrine; c'était peut-être désespéré. Pas encore! dit le médecin. Et tous deux montèrent dans la voiture, sous des flocons de neige qui tourbillonnaient. La nuit allait venir. Il faisait très froid. Félicité se précipita dans l'église, pour allumer un cierge.

Avec les blancs flocons de la neige éternelle, Du haut du ciel obscur, les plumes de son aile Descendent sur le sol. Hélas! je ne saurais contenter ton envie; J'ai vainement cherché le mot de cette vie, Comme Faust et don Juan, Je ne sais rien de plus, qu'au jour de ma naissance, Et pourtant je faisais dans ma toute-puissance, Le calme et l'ouragan.

Gérande, Aubert et Scholastique se précipitèrent sur ses pas. Ils marchèrent par d'impraticables sentiers, sur lesquels maître Zacharius allait comme l'ouragan, poussé par une force irrésistible. La neige tourbillonnait autour d'eux et mêlait ses flocons blancs