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Bon! Continuez votre récit. Tanié avait de l'esprit et une grande aptitude aux affaires. Il ne tarda pas d'être connu. Il entra au conseil souverain du Cap. Il s'y distingua par ses lumières et par son équité. Il n'ambitionnait pas une grande fortune; il ne la désirait qu'honnête et rapide. Chaque année, il en envoyait une portion

Je puis vous assurer, moi, sans avoir compté avec la Reymer, qu'elle avait mieux de quinze mille livres de rente avant le retour de Tanié. À qui elle dissimulait sa fortune? Oui. Et pourquoi? C'est qu'elle était avare et rapace. Passe pour rapace; mais avare! une courtisane avare!... Il y avait cinq

Il est vrai. Un nouveau débarqué de Nancy, appelé Tanié, en devint éperdument amoureux. Il était pauvre; c'était un de ces enfants perdus, que la dureté des parents, qui ont une famille nombreuse, chasse de la maison, et qui se jettent dans le monde sans savoir ce qu'ils deviendront, par un instinct qui leur dit qu'ils n'y auront pas un sort pire que celui qu'ils fuient. Tanié, amoureux de Mme Reymer, exalté par une passion qui soutenait son courage et ennoblissait

Il sollicite, il obtient son passage sur un vaisseau du roi. Le moment de son départ est venu. Il va prendre congé de Mme Reymer. «Mon amie, lui dit-il, je ne saurais abuser plus longtemps de votre tendresse. J'ai pris mon parti, je m'en vais. Vous vous en allez! Oui... Et allez-vous?... Aux îles. Vous êtes digne d'un autre sort, et je ne saurais l'éloigner plus longtemps...» Le bon Tanié!...

Et que l'éclat du vice lui en dérobait la bassesse. Vous riez?... Ce fut alors que M. de Maurepas forma le projet d'établir au nord une maison de commerce. Le succès de cette entreprise demandait un homme actif et intelligent. Il jeta les yeux sur Tanié,

Je savais tout cela. Vous avez peut-être été un des successeurs de Tanié? Vous l'avez dit; et c'est avec cette belle abominable que j'ai dérangé mes affaires. Ce pauvre Tanié! Il y a des gens dans le monde qui vous diront que c'est un sot.

Cela était fort beau; mais cela ne pouvait durer. Aussi Tanié, las de lutter contre le besoin, ou plutôt de retenir dans l'indigence une femme charmante, obsédée d'hommes opulents qui la pressaient de chasser ce gueux de Tanié... Ce qu'elle aurait fait quinze jours, un mois plus tard. Et d'accepter leurs richesses, résolut de la quitter, et d'aller tenter la fortune au loin.