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Maintenant donc, l'hiver était venu; après avoir longtemps résisté aux aquilons, les feuilles du chêne étaient presque toutes tombées; les corbeaux, les corneilles venaient se percher sur ses branches et taillaient des bavettes sur la dureté des temps, sur la famine prochaine qui s'annonçait pour eux.

Dans le premier moment, je crus que c'étaient des objets qu'il était d'usage de préparer ainsi pour les personnes mourantes; mais, comme je questionnais tout bas, un peu inquiet, elles m'expliquèrent: c'étaient simplement des sachets qu'elles taillaient et qu'elles allaient coudre, pour une vente de charité.

Dès que le petit était libre, il descendait jardiner avec mère et tante. Ils avaient maintenant un grand amour pour la culture de la terre; et tous trois plantaient des jeunes arbres au printemps, semaient des graines dont l'éclosion et la poussée les passionnaient, taillaient des branches, coupaient des fleurs pour faire des bouquets.

Et un mouvement général de guerre s'établit dans les deux empires. De toutes parts on assembla des hommes armés, des provisions, des munitions, et tout l'appareil meurtrier des combats fut déployé; et, chez les deux nations, les temples, assiégés d'un peuple immense, m'offrirent un spectacle qui fixa mon attention. D'un côté, les Musulmans assemblés devant leurs mosquées, se lavaient les mains, les pieds, se taillaient les ongles, se peignaient la barbe; puis étendant par terre des tapis, et se tournant vers le midi, les bras tantôt ouverts et tantôt croisés, ils faisaient des génuflexions et des prostrations; et dans le souvenir des revers essuyés pendant leur dernière guerre, ils s'écriaient: «Dieu clément, Dieu miséricordieux! as-tu donc abandonné ton peuple fidèle? Toi qui a promis au Prophète l'empire des nations et signalé ta religion par tant de triomphes, comment livres-tu les vrais croyants aux armes des infidèleset les Imans et les Santons disaient au peuple: «C'est le châtiment de vos péchés. Vous mangez du porc, vous buvez du vin; vous touchez les choses immondes: Dieu vous a punis. Faites pénitence, purifiez-vous, dites la profession de foi , jeûnez de l'aurore au coucher, donnez la dîme de vos biens aux mosquées, allez

Dans la nuit commençante, éclairée par les flammes du minaret comme par un gigantesque flambeau, deux hommes, au milieu de la place, se livraient un combat furieux. Ils étaient le centre et le pivot d'une lutte acharnée. Autour d'eux, soldats bulgares et bachi-bouzouks se fusillaient, se déchiraient, se taillaient en pièces. Il y avait cinquante engagements partiels, mais on ne voyait que celui-l

Vers 1850, les ouvriers qui taillaient le grès,

Les gens de ma race pardonnent, et mon Dieu le commande! répondit Dubreuil, tandis que Kouckedaoui le transportait dans une butte voisine, et que, debout sur le bûcher, harcelé par ses tourmenteurs, qui lui appliquaient un collier de haches rougies au feu, ou lui tenaillaient les membres, ou lui tordaient les nerfs au moyen de morceaux d'ivoire passés sous la peau, ou lui taillaient dans les jambes et les cuisses des lambeaux de chair qu'ils dévoraient crus, Kougib bravait, du regard et de la voix, les Boethics, en chantant fièrement son chant de mort: Qui êtes-vous, vous qui m'injuriez?

Aux siècles féodaux, quand tiares et croix Soudainement dans les guerres dégringolées, S'ensanglantaient autant que les glaives des rois Et se cassaient au heurt des superbes mêlées, Les évêques jugeaient la plainte et le grief; Leur donjon mordait l'air de ses créneaux gothiques; Ils n'avaient cure et soin jamais que de leur fief; Ils se disaient issus des déesses mythiques; Leurs cœurs étaient d'airain, mais leurs cerveaux battus, Comme une enclume en bronze, étaient tintants de gloire. Ces temps passaient de fer et de splendeur vêtus Et le progrès n'avait encor de sa râcloire Rien enlevé de grand, de féroce et de gourd Au monde, se taillaient les blocs des épopées. Quelque moine en était le dompteur rouge et lourd, Mais moins

Chacune apporta des ciseaux, et une douzaine de mains se disputèrent la tête de Simplicie pour couper les fils qui retenaient les pivoines. Les ciseaux se pressaient, se poussaient, taillaient, et firent si bien que, peu d'instants après la couronne de pivoines put être enlevée; mais hélas! avec un accompagnement formidable de cheveux, Claire poussa un cri.

D'un côté, sur des chaises, de l'autre sur des bancs, étaient réunies en deux troupes une soixantaine de vieilles femmes qui se tenaient l'une contre l'autre dans le rapprochement, le resserrement peureux de toutes petites écolières en classe. Quelques-unes de ces femmes, encore capables de travaux de cordonnerie, taillaient des empeignes de souliers. La plupart ourlaient des mouchoirs d'invalides. Beaucoup étaient occupées