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Mais la reine était encore sous la double impression du triomphe de Lens et de l'orgueil de sa fuite si heureusement exécutée. Les députés non seulement n'eurent pas l'honneur d'être reçus par elle, mais encore on les fit attendre sur le grand chemin, le chancelier, ce même chancelier Séguier que nous avons vu dans la première partie de cet ouvrage poursuivre si obstinément une lettre jusque dans le corset de la reine, vint leur remettre l'ultimatum de la cour, portant que si le parlement ne s'humiliait pas devant la majesté royale en passant condamnation sur toutes les questions qui avaient amené la querelle qui les divisait, Paris serait assiégé le lendemain; que même déj

Je parle du chancelier Seguier. On s'en souvient comme de l'un des plus grands magistrats que la France ait nourris depuis ses commencements. Il a laissé

Il semble que les hésitations et la faiblesse de Séguier ne venaient pas seulement de la vieillesse. Il était circonvenu par des influences qu'Olivier d'Ormesson laisse entrevoir et sur lesquelles insiste madame de Sévigné. Le premier écrit dans son journal,

A Lyon, le chancelier Seguier dit tant

Pour se rendre compte de ce qu'étaient ces révoltés, se croyant inspirés de l'Esprit-Saint ne craignant ni la mort sur le champ de bataille, ni les souffrances du supplice sur la roue ou le bûcher, il suffit de se rappeler la fin du prophète Esprit Séguier: «Comment t'attends-tu

«Vous voulez bien aussi que nous ajoutions un exemple qui ne vous est pas étranger, c'est celui de M. le président Séguier, votre oncle, dont la mémoire est si précieuse au Parlement et

A M. Séguier de Saint-Brisson, un jeune homme inquiet, brouillé avec sa mère sur des questions de religion (22 juillet 1764): ...Vous voulez secouer hautement le joug de la religion, vous êtes ? Je vous déclare que, si j'étais catholique, je demeurerais catholique, sachant bien que votre

De l'invention de la typographie mécanique. M. Séguier, dans son rapport

Le marché Saint-Joseph. Il a été construit en 1798 sur l'emplacement d'une chapelle bâtie en 1640 par le chancelier Séguier, et qui était située dans le cimetière de la paroisse Saint-Eustache. Molière en 1673, La Fontaine en 1695, Tallemant des Réaux en 1692, et plusieurs autres personnages célèbres, ont été enterrés dans ce cimetière. La chapelle devint le chef-lieu de la section Montmartre en 1772 et fut démolie en 1796. Alors les tombeaux de Molière et de La Fontaine furent transportés au musée des Augustins, et, de l

Mademoiselle Charlotte du Tillet ne fut jamais mariée; mais on dit qu'elle n'en étoit pas plus pucelle pour cela. Sa soeur avoit épousé le président Séguier , qui étoit tout le conseil de M. d'Epernon. Par ce moyen elle fit connoissance avec ce seigneur, et fut sa meilleure amie. Il en faisoit cas, car elle avoit fort bon sens, étoit fort adroite et fort née pour la cour. Elle étoit de toutes les intrigues, soit d'amour, soit d'autre chose. Six mois après la mort d'Henri IV, une certaine demoiselle Coetman , une petite bossue, qui se fourroit partout et qui se faisoit toujours de fête, l'accusa d'avoir été d'intelligence avec M. d'Epernon pour faire assassiner Henri IV. Ravaillac, qui étoit d'Angoulême, dont M. d'Epernon étoit gouverneur, fut six mois chez elle comme chez la bonne amie du duc, mais quelques années avant que de faire le coup. La Coetman ne disoit point que la Reine-mère fût du complot; mais on ajoutoit dans le monde que M. d'Epernon l'avoit fait faire pour lui faire plaisir. Faute de preuves, et pour assoupir une affaire qui n'étoit pas bonne