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Il fallut nous séparer; mais je ne quittai Ney qu'après être revenue plusieurs fois près de lui. Je n'osais pleurer, et mes larmes me suffoquaient. J'étais pâle, agitée; je pressais sa main contre mon cœur, je la tenais sans pouvoir l'abandonner. Mon état pénible l'attendrit. «Il faut partir! Adieu, Ida!» À ces mots il descendit rapidement, me laissa avec D. L *. J'entendis ouvrir la porte cochère, rouler une voiture; et, saisie tout

Non ! C'étaient Ned et Conseil, mes deux braves amis, qui se sacrifiaient pour me sauver. Quelques atomes d'air restaient encore au fond d'un appareil. Au lieu de le respirer, ils l'avaient consacré pour moi, et, tandis qu'ils suffoquaient, ils me versaient la vie goutte

Les feuilles pendaient, molles, le long des branches; le brillant de l'herbe avait passé; les épis laissaient tomber le grain, et les hommes suffoquaient en se courbant sur les blés. Le travail de la moisson était donc plus rude que de coutume pour les coupeurs d'avoine et de froment, et, selon toute apparence, il donnerait peu de profit.

Camille et Madeleine jetèrent leurs livres et se précipitèrent avec terreur vers Marguerite. Mmes de Fleurville et de Rosbourg s'étaient aussi levées précipitamment et interrogeaient Marguerite sur la cause de ses cris. Marguerite ne pouvait répondre; les larmes la suffoquaient.

Assise dans un fauteuil, afin de se soustraire aux oppressions qui la suffoquaient, Sarah était depuis quelques moments plongée dans des réflexions accablantes, regrettant presque la mort

Je m'en vais! je m'en vais! dit-il; je ne mérite pas que tu me reçoives dans tes bras. Je ne suis qu'un misérable, qu'un rien du tout... Ah! je t'aime! je t'aime!... Les larmes le suffoquaient tout

L'émotion de la jeune femme redoubla, ses joues se couvrirent d'une rougeur brûlante, et elle ajouta d'une voix déchirante: Il faut pourtant que vous sachiez tout... sans cela... je vous paraîtrais trop méprisable... Eh bien!... reprit-elle avec une résolution désespérée, on me conduisit dans l'appartement qui m'était destiné... on m'y laissa seule... M. d'Harville vint m'y rejoindre... Malgré ses protestations de tendresse, je me mourais d'effroi... les sanglots me suffoquaient... j'étais

Lorsque chaque jour il s'agissait d'entrer chez ma tante, j'étais saisie d'un tremblement involontaire; les pleurs me suffoquaient.

Mais les larmes la suffoquaient, elle voulait s'en aller. Alors, mademoiselle Saget, tranquillement, la laissa sangloter, attendant qu'elle eût fini. La pauvre enfant était toute grelottante, les jupes et les bas mouillés; les larmes qu'elle essuyait avec ses poings sales lui mettaient de la terre jusqu'aux oreilles. Quand elle se fut un peu calmée, la vieille reprit d'un ton doucereux:

Les sanglots me suffoquaient, je ne pus continuer. A ce moment, un cri déchirant se fit entendre