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Il resta quelque temps muet, et reprit ainsi: «Ta forte volonté, Spartacus, a fait l'effet d'une conjuration... Que ces rois sont faibles sur leur trône!... Ils se croient puissants, parce que tout plie devant eux... Ils ne voient pas ce qui menace... Ah! vous avez renversé les nobles et leurs hommes d'armes, les évêques et leur clergé; et vous vous croyez bien forts!... Mais ce que vous avez renversé était votre force; ce ne sont pas vos maîtresses, vos courtisans, ni vos abbés, qui vous défendront, pauvres monarques, vains fantômes... Cours en France, Spartacus! la France bientôt va détruire... Elle a besoin de toi... Cours, te dis-je, hâte-toi, si tu veux prendre part

J'arrive et j'écoute religieusement. Il faut vous dire, avant tout, que M. Talray s'est absolument moqué de l'histoire. Son Spartacus est d'une grande fantaisie. J'avoue que cela ne me fâche pas outre mesure. Les auteurs dramatiques ont toujours traité l'histoire avec tant de familiarité, qu'un mensonge de plus ou de moins importe peu. Nous sommes en pleine imagination, c'est chose convenue.

M Dieudonné Alexandre-le-grand tenant un lion, groupe en plâtre. M. Dieudonné semble avoir adopté la fameuse maxime de Molière: «Je prends mon bien je le trouveor, il le trouve partout. Ainsi, il a pris évidemment la tête du Spartacus et a combiné en un seul le deux lions de M. Barye et de Puget, empruntant la crinière de l'un et tout le reste de l'autre. Mais ce que nous reprocherons le plus amèrement

Il nous sembla qu'il revoyait la guerre des Hussites. Toutes ses facultés paraissaient troublées; son âme était comme celle du Christ sur le Calvaire. Je souffrais beaucoup, en le voyant tant souffrir: Spartacus était ferme comme un homme qui consulte les oracles. «Seigneur! Seigneur! s'écria le prophète après avoir longtemps pleuré et gémi, ayez pitié de nous.

Je vais tenter d'analyser son Spartacus en quelques mots; et je demande

Oui, que l'Amérique le sache et y songe, il y a quelque chose de plus effrayant que Caïn tuant Abel, c'est Washington tuant Spartacus. Hauteville-House, 2 décembre 1859. John Brown fut pendu. Victor Hugo lui fit cette épitaphe: Pro Christo sicut Christus. John Brown mort, la prophétie de Victor Hugo se réalisa.

Cela est développé, avec la plus sombre éloquence, dans cet admirable dialogue: l'Esclave Vindex. Et certes je ne dis point que Veuillot soit avec Vindex, le gueux révolté qui va jusqu'au bout de sa pensée, contre Spartacus, le «radical» bien mis, qui a du linge et garde des principes: mais Vindex a vraiment, dans ce pamphlet, des airs du Satan de Milton; et il est certain qu'il y avait en Veuillot un je ne sais quoi de caché, de secret, de dompté et d'étouffé par la foi, mais qui, sous couleur de fiction littéraire, s'épanche, gronde et rugit avec une sinistre allégresse dans les propos sauvages de l'esclave romain. À coup sûr, Veuillot préfère encore Vindex

En prononçant ces dernières paroles, Trismégiste étendit ses mains pour chercher celles de sa femme et de son fils, comme s'il eût été instantanément privé de la vue. Les petites filles vinrent se presser tout effrayées sur son cœur, et ils restèrent tous enlacés dans le plus profond silence. Les traits de la Zingara exprimaient la terreur, et le jeune Zdenko interrogeait avec effroi les regards de sa mère. Spartacus ne les voyait pas. La vision du poëte se peignait-elle encore devant ses yeux? Enfin, il se rapprocha du groupe, et la Zingara lui fit signe de ne pas réveiller son mari. Il avait les yeux ouverts et fixes devant lui, soit qu'il dormît

Cependant, Camille, la maîtresse de Spartacus, joue l

«Oui, disait Spartacus je me sens une mission. Je me suis approché de ceux qui gouvernent la terre, et j'ai été frappé de leur stupidité, de leur ignorance, et de leur dureté de cœur. Oh! que la Vie est belle, que la Nature est belle, que l'Humanité est belle! Mais que font-ils de la Vie, de la Nature, et de l'Humanité!... Et j'ai pleuré longtemps en voyant et moi, et les hommes mes frères, et toute l'œuvre divine, esclaves de pareils misérables!... Et quand j'ai eu longtemps gémi comme une faible femme, je me suis dit: Qui m'empêche de m'arracher de leurs chaînes et de vivre libre?... Mais après une phase de stoïcisme solitaire, j'ai vu qu'être libre seul, ce n'est pas être libre. L'homme ne peut pas vivre seul. L'homme a l'homme pour objet; il ne peut pas vivre sans son objet nécessaire. Et je me suis dit: Je suis encore esclave, délivrons mes frères... Et j'ai trouvé de nobles cœurs qui se sont associés